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Detox
Oh toi, mon petit carré de chocolat, j’ai souvent dit que tu serais la petite faiblesse qui me perdra. J’aime t’avoir en bouche, te laisser fondre sous ma langue, me délecter de tes saveurs. Je t’adore, avec tes goûts si raffinés, et si je m’écoutais je te dégusterai sans modération. Mais, il faut se rendre à l’évidence, il est dangereux pour moi de continuer sur cette voie. Je suis accroc, je m’en rends compte, mon corps te réclame mais si l’on regarde sur la balance, il y a aujourd’hui un déséquilibre. Je crois qu’il est venu le temps de m’éloigner de toi, essayer de maîtriser mes envies, résister à la tentation, même s’il n’est pas simple pour l’épicurienne que je suis de se sevrer de toi. Pour mon bien-être, mon équilibre, je préfère aujourd’hui privilégier d’autres saveurs, croquer dans les fruits qui n’ont rien de défendu, l’été m’offre sa pêche si juteuse, je vais m’en délecter. Mais ne t’inquiète pas, petit carré de chocolat, tu resteras mon pécher mignon, ce n’est pas un adieu, je prends juste un peu de distance, le temps de me sentir mieux, et lorsque l’équilibre sera rétabli, alors je sais que je pourrais de nouveau de temps en temps avoir le plaisir de te retrouver, pour peut être mieux te déguster, parce que d’une certaine façon, je crois que je t’aimerai toujours.
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Protégé : Compte rendu
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Plaisirs et frustrations
Si, il y a quelques années, on m’avait dit que je serai devenue libertine, si on m’avait raconté quelques petites histoires croustillantes que j’ai eu la chance de vivre, je crois que j’aurai eu du mal à le croire. Le libertinage est vraiment une source d’épanouissement, il me permet de vivre mes envies, d’être moi même, d’assumer ma féminité et ma sexualité, au delà même de tout ce que j’aurai pu imaginer. Être libre m’apporte de beaux moments de complicité, et me donne la possibilité de découvrir de nombreux plaisirs, mais les choses ne sont pas toujours aussi simple et idyllique qu’on l’imagine, et souvent le plaisir s’accompagne de frustration.
Ouvrir la boite de Pandore, ça a toujours des conséquences, provoquer une rencontre, c’est prendre le risque que la personne que l’on découvre ne corresponde pas tout à fait à l’idée que l’on en avait. Notre ressenti se base sur ce que l’on perçoit d’une part de la personnalité de l’autre, mais aussi sur ce qui se passe lors de la rencontre des corps. Selon les rencontres on apprécie différemment l’alchimie physique, et/ou la complicité amicale qui se créé. Il en résulte des relations qui peuvent être envisagées dans la durée, ou pas, et on ne peut jamais tout savoir à l’avance, ça peut être source de frustration, mais ça fait parti du jeu. Parfois, la rencontre va au delà de ce que l’on espérait, un plaisir physique, des corps fusionnels, une intensité, une complicité, un délicieux moment partagé, l’envie de recommencer, de se revoir, encore et encore mais alors la distance, la disponibilité ou le fait de ne pas avoir de lieu adéquat, ne permettent pas de se voir comme on voudrait, et on peut être frustré de ne pouvoir disposer de ce plaisir, qu’on a pu goûté, à volonté.
La plus grande de mes frustration est peut être d’avoir beaucoup plus d’envies que l’homme que j’aime. J’adore faire l’amour avec lui, et la fréquence de nos ébats est tout à fait dans la norme d’un couple. Mais voilà, je suis coquine, et je n’aurai rien contre faire l’amour davantage. J’adorerai passer une journée entière sous la couette ou savoir qu’à tout moment, mon homme est susceptible de venir soulever ma jupe pour me prendre en levrette sur la table. Ce n’est pas dans son tempérament et sa nature, je sais que ces spontanéités sont peu probable, c’est comme ça, je ne peux lui reprocher et ça ne remet en aucun cas en cause tout l’amour que j’éprouve pour lui. Il n’est cependant pas simple d’essuyer des refus à mes sollicitations, même si avec quelques tenues affriolantes, je parviens parfois à mes fins. Quand la frustration est là il faut la gérer, et elle peut être accentuée par le fait de savoir que tant d’hommes aimeraient que leur femme soit plus coquine, alors que je me retrouve dans la situation inverse. J’ai du apprendre à canaliser mes envies, finalement je préfère ne pas réclamer un câlin plutôt que prendre le risque qu’il me dise non. Et puis j’ai aussi besoin de sentir qu’il me désire, alors j’ai pris l’habitude de moins entreprendre, ou d’être plus discrète dans ma façon de le provoquer, afin de le laisser venir à moi selon ses envies, ce qui me procure toujours beaucoup de plaisir. Ce décalage entre nos envies est probablement l’une des raisons qui m’a mené au libertinage et à la création de ce blog. J’exprime et je peux envisager ainsi, avec son consentement, toute sorte de coquineries. Mon homme adore recevoir mes petits: « Je rentrerai un peu plus tard, je ne serai pas très sage », savoir que j’ai eu du plaisir avec un autre s’avère être le meilleur moyen d’être assurée qu’au coucher, il va venir à moi avec une terrible envie de me baiser, et alors j’oublie complètement ce que c’est d’être frustrée.
Au final, on fait toujours le même constat: la qualité est bien plus savoureuse que la quantité!
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Protégé : Sous son emprise…
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Protégé : Révélations
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Libertinage et émotions
J’ai reçu récemment un mail, auquel j’ai envie de répondre ici:
« Bonjour Lilou,
Au gré de mes pérégrinations sur Twitter, je suis tombé sur votre blog et j’ai beaucoup apprécié, d’une, le charme de vos photos, et, de deux, vos textes et récits.
Vous êtes claire d’emblée, vous ne cherchez pas de relation, ce qui tombe bien puisque moi non plus (bien que, prétendre que la beauté de vos rondeurs me laisse indifférent serait purement mensonger). Cependant, j’ai longtemps hésité avant de vous écrire car j’imagine que vous devez recevoir beaucoup de sollicitations de tous ordres. Et puis je me suis décidé à sauter le pas puisque vous ne fermez pas la porte aux discussions courtoises.
La question qui m’amène à vous écrire est toute simple : comment parvenez-vous à vivre votre vie de libertine au niveau émotionnel ? Car si j’ai bien compris, vous êtes en couple et heureuse de l’être, mais votre équilibre ne saurait exister sans l’existence de vos expériences libertines. Ainsi, comment parvenez-vous à faire la part des choses et à ne pas douter de votre amour pour votre compagnon ?
Au plaisir de vous lire, je vous souhaite une très bonne fin de week-end.
Bien à vous
Julien »Cher Julien,
Merci pour ton mail, il relève une question importante et délicate celle des sentiments. Pour te répondre brièvement, je dirai, que je ne suis pas une experte par rapport à toutes ces questions, et qu’il n’y a pas de recette miracle ou de marche à suivre pour pouvoir gérer tout ça. Disons qu’on avance souvent à tâton! Ce que l’on ressens pour une personne en général ça ne se contrôle pas, on a une attirance ou on en n’a pas. Il y a un point de départ, quelque chose qui fait qu’on a un déclic, et puis si l’on souhaite donner de l’importance à une relation et bien ça se construit petit à petit. Je crois qu’au fond de moi, j’ai eu des envies libertines avant d’être en couple, mais il est évident, que si je n’avais pas été en couple, je ne serai pas la libertine que je suis aujourd’hui. Je le serai peut être différemment. Toujours est-il que ce n’est pas quelque chose qui est venu du jour au lendemain, cela a plutôt été l’aboutissement d’un long chemin, où je me suis confrontée à mes envies, à mes fantasmes, à mes tentations et à la réaction de mon homme.
D’abord, dès le début de ma sexualité, j’ai fait la distinction entre les sentiments et le plaisir charnel. Ensuite, j’ai la chance que l’homme que j’aime, en plus d’être ni possessif ni jaloux, est très compréhensif et ouvert d’esprit. Aussi, au bout de plusieurs années, c’est lui qui m’a poussé à vivre mes envies. Et là, tout plein de questions se sont posées. Nous avons beaucoup partagé nos ressentis. La première fois que je me suis retrouvée dans les bras d’un autre homme, je n’ai pensé qu’à mon chéri. De son côté, il m’a rassuré en me disant que ce n’est pas parce qu’il me laisse agir ainsi qu’il ne m’aime pas, bien au contraire. Bien sur dire qu’on ne ressens rien dans les bras d’un autre serait mensonger. J’aime ce rapport de séduction qu’il y a entre un homme et une femme, j’adore me sentir désirée, et ma vie libertine m’a fait vivre de belles émotions. J’ai à de multiples reprises vibré dans d’autres bras, tout simplement parce que ces moments sont rares, précieux, intenses et rendent la vie plus savoureuse. Mais je sais faire la part des choses et à chaque fois, qu’il est délicieux de se blottir dans les bras de mon homme, pour lui dire combien je suis heureuse et chanceuse de vivre tout ça! J’ai l’impression de vivre avec son consentement plusieurs vies!
Souvent la vie de couple est une routine où l’on ne se pose pas de question. Le libertinage contribue à s’en poser et à se rendre compte qu’on aime une personne, et on l’aime même encore plus fort, car elle nous autorise à vivre le beau, l’intense, l’exceptionnel. Grâce à mon homme, je suis libertine, je suis moi-même et je suis épanouie. Maintenant, je crois aussi qu’il est possible d’aimer plusieurs personnes, que le polyamour existe, j’ai d’ailleurs récemment découvert grâce à Twitter le site Polyamour qui traite du sujet, mais c’est une évidence qu’on n’aime pas deux fois de la même façon parce que chaque personne est unique! Dans tous les cas, mon homme, c’est mon équilibre, mon protecteur, mon soutien, mon repère, personne ne pourra le remplacer et je sais que si je venais à le perdre, cela déstabiliserait toute ma vie!
Aussi, cher Julien, tu auras compris que ta phrase « votre équilibre ne saurait exister sans l’existence de vos expériences libertines » n’est pas tout à fait exacte, c’est plutôt, ma vie libertine qui ne pourrait exister sans l’équilibre que m’apporte mon homme! Je peux concevoir ma vie sans le libertinage, mais plus difficilement sans mon homme.
J’espère que cela aura en partie répondu à tes interrogations sur le sujet!
Bien à toi
Lilou
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Evolution
Dans la vie on ne change pas, on évolue. Voilà maintenant plus de trois ans et demi que ce blog existe, et ceux d’entre vous qui le lisent depuis longtemps auront remarqué une évolution ces derniers temps dans mes posts. Longtemps je me suis amusée à évoquer, suggérer, ne pas tout dire, parce que je suis joueuse, et parce que j’aime laisser mon lecteur s’imaginer sa propre réalité. Aussi parce que je n’avais pas envie de tout révéler de ma vie libertine et qu’il me plaisait de laisser planer le doute, beaucoup se sont demandés si j’étais réellement libertine ou si tout ceci n’était que des fantasmes, un petit monde coquin stimulant l’esprit. J’avais peut être également voulu ne pas tout dire pour me protéger du jugement d’autrui, pour ne pas avoir à rougir si jamais un jour une de mes connaissances venait à tomber sur ce blog et pour préserver un peu de mon intimité. Dissocier les photos des mots, publier des clichés ici, écrire plus explicitement ailleurs.
Il se trouve que « Lilou » a pris de plus en plus d’importance dans ma vie, qu’à travers ce blog, j’ai pu prendre confiance en moi, assumer encore plus ma féminité, mon corps et ses rondeurs, mes envies, mes fantasmes, ma façon d’être libertine. Parce que OUI JE SUIS LIBERTINE, et je dirai même que le jour, où pour la première fois je me suis retrouvée dans les bras d’un autre homme, le jour où j’ai enfin pu me dire « Je suis libertine », j’ai eu le sentiment d’être enfin moi-même, je savais que je l’étais dans mon état d’esprit, mais il s’est passé pas mal de temps avant que je passe à l’acte et que je puisse m’affirmer davantage, m’épanouir en tant que femme. Tout ceci, je n’aurai jamais pu le vivre, ou je l’aurai peut être vécu différemment, si je n’étais pas avec l’homme que j’aime. C’est un homme que j’admire, tolérant, respectueux, ouvert d’esprit, j’ai toujours pu tout lui dire, et quel délice de constater à quel point mes petits récits lui procure plaisir et excitation.
Et puis il y a eu des rencontres, sages ou coquines, nombres de personnes qui ont pu mettre un visage sur la « girl next door » que je suis, et avec lesquelles j’ai pu échanger, apprendre, évoquer ma vision des choses, chacune d’elle m’a permis d’avancer, de faire évoluer mes envies. Et puis il y a eu une rencontre, une évidence, celle qui a fait que je ne suis plus une libertine occasionnelle, aujourd’hui, c’est tous les jours que je me sens libertine, ça fait partie de moi, ça contribue à mon bien-être. Je me demande parfois si c’est raisonnable, mais à quoi bon?
Aujourd’hui, vous l’aurez compris, mes envies concernant ce blog ont évolués, parce que ma vie et mon libertinage évoluent. Parce que ça fait un moment déjà, que je fais moins de photos, parce ce que j’ai envie de donner de l’importance aux mots. Peut être aussi parce que je suis influencée par mes lectures, et que je me sens proche de femmes comme Mariposa ou encore Mamzelle Ilis. Voilà, sans rien promettre, aujourd’hui j’ai juste envie de dire plus simplement et plus spontanément, combien il est agréable de vivre de si jolies choses. Parce que Lilou, c’est un personnage, une femme joueuse et espiègle, et moi, je ne suis pas seulement Lilou, je suis aussi une femme amoureuse et libertine qui a encore beaucoup de choses à écrire!
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Souvenirs suspendus
Bribes d’un de ces moments suspendu dans le temps. J’aime tant me plonger dans le regard de mon amant. Il est beau devant moi et depuis le temps que j’attendais cet instant. J’adore sentir sa peau contre ma peau et profiter de ses attentions délicates. Je crois que parfois je suis accroc, mais c’est si bon d’aimer ces moments de tendresse et de fougue, ces gestes sensuels. J’aime être sous son emprise je l’avoue, mais j’adore encore plus rentrer à la maison, et me blottir dans les bras de mon homme, avec sur moi quelques souvenirs de ces si beaux instants.
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En attendant le Jour J
« Vendredi prochain, si tout se passe comme prévu, j’aurai dès le matin choisi de jolies dessous, je porterai une jupe ou une robe et je serai impatiente que la matinée se passe pour pouvoir te retrouver dans le RER et faire le trajet avec toi jusqu’à la maison. Nous aurons tout l’après midi devant nous pour profiter l’un de l’autre. J’ai hâte que tu me baises enfin. Je veux sentir ta queue en moi. Depuis le temps que j’attends ce moment, voilà des mois que nous nous connaissons, je trouve que tu t’es tout de même bien laissé désiré. Tout ne s’est pas toujours passé comme nous voulions et il aura fallu patienter et j’espère que tu pourras enfin dignement user et abuser de mon corps. J’aime beaucoup écouter tes histoires, mais désormais ce que je veux c’est en vivre physiquement avec toi. J’ai apprécié nos petits rendez-vous où nous avons plus ou moins coquiné, mais depuis longtemps déjà, c’est tout ton corps que je réclame. Je sais que je vais adoré faire l’amour avec toi. Je pense que tu seras capable de me faire vivre des choses que je n’ai encore jamais vécu, me faire découvrir de nouveaux plaisirs. Je pense qu’avec toi je pourrais me libérer complètement, surtout à partir du moment où je sais que nous aurons le temps. Mais j’avoue que je ne suis pas certaine vendredi prochain de vouloir prendre trop de temps. Je ne veux plus boire un verre, manger un morceau, je veux une seule chose, bien me faire baisée par toi. J’ai envie de toi et je sais que ça sera intense. Je crois que j’adorerai qu’on se jette l’un sur l’autre. Je te veux depuis si longtemps que ça pourrait être bestial. Je me demande comment ça se passera et qu’est ce que je pourrais bientôt écrire dans mon petit carnet noir. Je crois que j’aimerai beaucoup que l’on baise comme pour répondre à une pulsion, un besoin, que tu viennes en moi dès que tu pourras, sans forcément passer par la phase préliminaire. Juste envie d’un corps à corps torride, et ensuite, viendra le temps de la tendresse, une fois que tu m’auras bien prise comme une p’tite salope, que tu auras bien joui sur mon corps ou ailleurs… »
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Protégé : A perdre la raison?