Nostalgie?
C’était il y a quelques années, bien avant que je rencontre mon homme. J’étais à l’époque célibataire, et quasi inexpérimentée sexuellement. Il s’appelait Gilles, habitait Le Havre et c’est quasi tout ce que je savais de lui.
Un soir il me proposa de m’appeler, car il avait très envie de trouver une jeune fille avec qui il pourrait avoir une petite conversation coquine. D’abord réticente, je fini par accepter sa proposition et lui donner mon numéro. Ce fut pour moi également une première. Me dévoiler ainsi de vive voix à un inconnu. Lui parler de mon intimité. Me montrer coquine et partager avec lui du plaisir.
C’est impressionnant comme on se prend au jeu. Nous sommes devenus de tendres complices et avons à maintes occasions fantasmé ensemble pendant nos petits rendez-vous téléphoniques. Il avait trouvé en moi « une douce partenaire dans les routes tortueuses de ses désirs sexuels les plus perchés ». Et moi je m’imaginais déjà la rencontre explosive de nos deux corps.
Puis il est parti en Afrique, a rencontré une jolie africaine avec laquelle il s’est marié et est revenu en France. Je suis tombée récemment avec plaisir sur ces emails que nous nous étions échangés à l’époque. L’adresse n’existe plus, aucun Gilles ne répond au numéro de téléphone, mais les souvenirs d’une belle complicité sont toujours là…
3 commentaires
Laurent P-H
« La nostalgie c’est le désir d’on ne sait quoi… »
[Antoine de Saint-Exupéry]
Vincent
Salut. Je trouve ton récit génial.
Peut être arrive-t-on à vouloir aller plus loin, mais ce serai briser un beau rêve, selon moi.
Moi j’aimerai beaucoup échanger une correspondance coquine sans vulgarité. J’ai eu une experience très plaisante avec une canadienne, malheureusement pour moi et heureusement pour la fille, elle a rencontré en vrai un gentil gars et on a cessé nos courriels.
Ne pense pas que je te fais un appel du pied.
Je me contenterai de lire tes textes qui me plaisent beaucoup
Bisous
Vincent
Pascou
Oui, Lilou, la sexualité passe aussi par la voix, par le texte…
Je ne compte plus le nombre de communications téléphoniques durant lesquelles elle et moi avons fait l’amour au téléphone. Ni même les mails trèèèès coquins échangés avec elle. A chaque fois, nous nous sommes retrouvés là-haut, à voir les étoiles du septième ciel… Hummm !!!
Tu connais, dis, ce genre de dialogue complice et érotique ?
Bisous parisiens ensoleillés