Escort Girl
Au hasard du net, je me suis retrouvée sur le site d’une escort girl. Jolie brune, belle plastique, site Internet avec de belles photos sensuelles, elle est charmante et cultivée, l’idéal pour accompagner les soirées de ces hommes prêts à s’offrir une « Girlfriend expérience ». Je me demande toutefois quelle type de relation cette démarche peut créer. L’argent en jeu change-t-il fondamentalement les rapports humains? Est-ce que l’aspect pécuniaire a une incidence sur le plaisir? Est-ce qu’une femme peut être amenée à faire plus de choses qu’elle ne ferait en temps normal parce qu’elle est rétribuée? Je crois que ça me plairait un jour de discuter avec l’une de ces femmes!
Toujours est-il que cela m’a fait penser au film « Proposition indécente » avec Demi Moore et Robert Redford et j’avoue que si on renverse la situation, je trouve cela plus intrigant. Cela peut paraitre étrange, mais je trouve cela valorisant dans ce contexte qu’un homme soit tellement attiré par une femme qu’il soit prêt à proposer une forte somme d’argent pour assouvir son envie. Je ne pense pas être vénale, j’ai toujours agit par et pour le plaisir, toutefois j’avoue que jouer à l’escort girl exceptionnelle pourrait représenter, s’il est soigneusement cadré, le fantasme absolu.
5 commentaires
Dezhabuzed
Juste par pure curiosité, en dehors du cadre du pure fantasme, quelle aurait alors ta réponse devant une telle proposition ? :)
enfantgate
jette toi donc à l’eau… avec qqn que tu connaisse mais pour qui tu n accèderais à certains fantasmes que pour de l argent…
N.
Je peux comprendre mais pour moi cela restera un phantasme
Chris
Un homme qui paie pour du bon temps va-t-il vraiment faire attention au plaisir de la femme.
Ou bien ne va-t-il pas choisir son plaisir avant tout et tan pis si elle n’en prend pas ?
Mais cela change-t-il quoi que ce soit par rapport aux autres hommes (qui ne paient pas) ?
Par contre, attention de ne pas tomber dans l’engrenage de l’argent facile.
En tout cas, respect à toutes ces femmes.
L'Esthète Foyalais
Si j’étais Judith Butler ou Sandra Lee Bartky, je verrais là une « phénoménologie des rapports de domination » (SLB) ou je m’interrogerais sur la performativité dont la découverte sème, paraît-il, le trouble dans le genre. N’étant que moi, je me contente d’une prétérition…et d’un éclat de rire bienveillant. Bonne continuation.