Sur le vif
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En voiture
C’est une chaude soirée de la fin de l’été. Nous avons très envie de nous voir, mais mon amant héberge sa sœur pour quelques jours, il nous faut donc innover. En arrivant en bas de chez lui, au lieu de me garer comme j’en ai l’habitude, je l’accueille comme passager de la voiture de mon chéri. « Où allons-nous? » Il me répond: « Il parait qu’il y a un parking tranquille près de chez toi? » Il a apprécié la série de photo que j’ai réalisé quelques semaines plus tôt en ces lieux. Je reprends donc la direction de la maison. Quinze minutes plus tard, nous voilà garés dans le petit parking souterrain juste à côté du supermarché où j’ai l’habitude de faire mes courses, il est 21h30, il n’y a personne. Nous commençons alors à nous embrasser, et à avoir les mains baladeuses, ça fait plusieurs mois que nous ne nous sommes pas vus, nos retrouvailles sont très excitantes. J’aime sentir sa main dans ma culotte, alors que je prends l’initiative de le sucer. Je veux en profiter longuement. J’aime le sentir vibrer sous les assauts de ma langue. Il m’interrompt parfois, parce qu’il ne veut pas jouir tout de suite. Nous sommes tous deux désireux de faire durer le plaisir, malgré le risque d’être surpris à tout instant dans ce lieu insolite. Je le savoure encore en bouche tandis qu’il me fait vibrer de ses doigts. Mais bientôt l’envie de me prendre se fait trop forte, il me propose de sortir de la voiture pour être plus à l’aise. On regarde quelques secondes autour de nous, ça fait plus d’un quart d’heure que nous sommes là et rien n’a bougé dans ce parking, la prise de risque nous semble donc acceptable. Le désir nous mène plus facilement à oser faire des folies. Il sort de la voiture, vient près de moi côté conducteur. Je le rejoins à l’extérieur du véhicule. Il baisse son jean, se pare d’un préservatif, je soulève ma jupe et me cambre sur le capot pour enfin l’accueillir en moi. Notre excitation est décuplée. J’aime ses coups de reins, je fais attention à rester silencieuse. Cette levrette spontanée est des plus savoureuse, nous en profitons quelques courtes minutes. Mon amant a même l’audace de goûter à mon petit trou avant de jouir. Jamais je n’avais connu de situation aussi excitante et vu le capot de la voiture de mon chéri de si près!
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De la chambre 200 à la chambre 44
6h10, chambre 200, petit hôtel de banlieue, le réveil va bientôt sonner et mettre un terme à notre délicieux rendez-vous. Je me blottis contre lui. Je suis heureuse de cette très belle rencontre, de sa douceur, de ses mots, de nos moments de plaisirs partagés. Nous nous sommes livrés l’un à l’autre corps et âme. Ses bras sont si agréables, si accueillants, qu’il est difficile de les quitter au petit matin. Il doit partir, m’enlace délicatement une dernière fois, dans moins d’une heure il sera au travail. Il m’a réservé le petit déjeuner que je vais prendre à la réception de l’hôtel.
7h23, je n’ai pas encore quitté l’hôtel que je reçois un petit message de mon bel amant préféré, s’assurant que ma nuit fut des plus agréable. Il me demande si je suis libre en fin de journée. Il semble d’humeur coquine. Nous convenons de nous voir et d’improviser.
16H30, « Alors où nous retrouvons-nous? » J’expose par sms à mon tendre complice les différentes possibilités. Ce petit hôtel parisien où nous nous étions déjà retrouvé un soir, a une chambre disponible. Nous n’avons qu’une petite heure devant nous, mais ce serait parfait.
16h57, je valide depuis le bureau la réservation, éteint l’ordinateur, et souhaite un bon week-end à mes collègues.
17h40, je le retrouve à la sortie de son travail, nous sommes à quelques stations de métro de l’hôtel.
18h00, après avoir précisé à la réception que nous ne prendrons pas de petit-déjeuner, nous nous retrouvons dans la chambre 44 et pouvons enfin nous jeter l’un sur l’autre. Il avait à cœur de me faire jouir. Il a été contraint de mettre sa main sur ma bouche pour que je fasse moins de bruit. Enfin, nous pouvons laisser nos corps s’exprimer comme nous le souhaitons. Il m’offre probablement le moment le plus intense et jouissif de ma vie libertine.
19h27, je quitte mon bel amant, le RER est à l’approche, je n’ai plus qu’à prévenir mon homme de l’heure approximative de mon arrivée. Ce soir, je n’aurai pas un, mais deux rendez-vous coquins à lui raconter!
Jamais hiver n’aura été aussi coquin, mais que ce soit programmé ou improvisé qu’il est agréable de jouir ainsi de la vie!
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Protégé : Anonyme
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Le prix à payer
J’aurai aimé passer la nuit avec lui, le sentir contre moi, le regarder dormir, prendre une douche au petit matin, partager un petit déjeuner avant d’aller travailler.
Mais à l’approche de minuit, j’ai dû me résigner à le quitter, je n’ai pas insisté pour rester près de lui. C’était pourtant ce dont j’avais le plus envie, mais j’ai senti qu’il était préoccupé, épuisé et pas dans le même état d’esprit que moi. Être libertine, ce n’est pas toujours faire des folies de son corps toute la nuit, c’est aussi parfois comprendre que son bel amant ne peut donner davantage, qu’il est préférable de regagner seule les draps froissés d’une chambre d’hôtel et rester sur les intenses souvenirs d’une délicieuse soirée. Apprendre à faire abstraction de ce que l’on aurait aimé pour apprécier les moments d’émotion qu’il a pu me donner. Malgré tout ce qu’il m’apporte, il n’est pas cet amant idéal que j’aimerai. Il est simplement lui avec ses qualités et ses défauts, et entre nous, ce ne sera jamais parfait, il faut l’accepter. Contrairement à nos petits rendez-vous spontanés, il y a toujours dans nos moments programmés des regrets, à la hauteur des attentes que nous avions. Ce ne pourra jamais être exactement comme on veut. Mais ces instants d’imperfection me font réaliser que ces petites déceptions, à chaque fois redoutées, sont peut-être tout simplement le prix à payer pour vivre ces inestimables moments d’exception. - Actualité, J'ai testé pour vous, Libertinage, Mais qui est Lilou?, Mes amants, Point de vue, Récits coquins, Sexualité, Sur le vif
De Paris à Venise en passant par l’Afrique. J’ai testé pour vous le Love Hôtel
Après avoir fait connaissance autour d’un sage déjeuner, nous avons eu envie de nous revoir. Il nous faut donc trouver une date, une heure, et surtout un lieu. « As-tu déjà testé le Love Hôtel? » « -Oui, la première fois il y a 2 ans, et la seconde il y a 6 mois, mais je n’aurai rien contre y retourner ». Nous accordons donc nos emplois du temps pour nous retrouver devant le Sex Shop de la rue St Denis qui propose des chambres à l’heure, espérant qu’en cette fin de journée apocalyptique, le lieu n’affiche pas complet. Il est tout juste 17 heures lorsque nous nous présentons à l’accueil, et comme nous le craignions la jeune femme nous annonce qu’aucune chambre ne sera disponible avant 18h15. Notre timing étant serré, nous sortons pour prendre le temps de la réflexion, et continuons dans la rue St Denis. Les sexshops avoisinants loin d’être attirants ne peuvent nous proposer d’alternative acceptable, nous retournons donc auprès de la jeune femme pour réserver une chambre pour 18h15, nous avons même le choix entre l’ambiance savane ou orientale. Nous optons pour l’Afrique, et patientons en déambulant dans les rayons du sexshop en précisant de ne pas hésiter à nous prévenir si une chambre venait à se libérer plus tôt. Vers 17h30 alors que nous sommes en train de regarder les petits canards et autres œufs vibrants de la boutique, une jolie blonde vient nous voir et nous informe que notre chambre est prête. Nous en sommes ravis, la suivons à l’étage et passons devant des cabines diffusant des films érotiques avant d’arriver devant la chambre. La jeune femme nous indique le fonctionnement de la carte à insérer près de la console où l’on peut choisir les vidéos d’ambiances ou coquines diffusées sur l’écran, des préservatifs et lubrifiants sont à notre disposition ainsi que du savon et des serviettes en papier. Il ne reste plus qu’à nous jeter l’un sur l’autre et à profiter de l’heure devant nous!
Nos baisers sont torrides, mon haut tombe vite par terre, ma jupe levée laisse percevoir mon porte jarretelle, mon nouvel amant s’allonge sur le lit, je m’installe sur lui. Entre deux baisers, il profite de la vue que lui offre le miroir au plafond. Il me demande comment j’ai envie de continuer, lorsque la jeune femme frappe à la porte. Elle s’est trompée de couple et n’a aucune autre chambre à proposer à l’autre couple qui avait réservé l’ambiance savane avant nous. Coupés dans notre élan, nous devons nous résigner à quitter la chambre et à devoir patienter qu’une autre se libère. Nous croisons l’homme et la femme qui auront la chance de pouvoir immédiatement commencer leurs ébats. La jolie blonde confuse, ne sait pas trop quoi faire pour se faire pardonner, elle nous propose une bouteille de champagne à titre de dédommagement, une coupe nous est rapidement servie et nous sommes invités à nous installer sur deux chaises au bout du couloir, juste à côté de la chambre que nous venons de quitter, nous entendons les cris d’une femme de la chambre voisine. Mon partenaire est frustré de n’avoir eu qu’un avant goût, mais nous préférons rire de la situation, et quelques minutes plus tard, notre hôtesse revient vers nous en nous informant que la chambre Vénitienne sera bientôt prête et que comme nous n’avons pas encore payé, elle nous offre l’heure! Nous n’aurons pas tout perdu! Vers 18h, un homme vient nous chercher pour un embarquement immédiat pour l’Italie, et cette fois, mon compagnon de l’heure et moi ne serons pas interrompus! J’ai même le temps de prendre une petite photo souvenir avant de me mettre en route pour Rome où mon mari et ses parents m’attendent dans un restaurant à proximité de la station du même nom…
Où:
88 rue st denis, 75001 Paris
Metro : Etienne Marcel, Rambuteau, Les halles
RER : Chatelêt les hallesQuand:
Tous les jours de 9h à 2h du matinAvec qui:
En priorité votre amant ou votre maîtresse bien sur, mais pourquoi pas aussi votre partenaire officiel(le) pour pimenter un peu le quotidien!Combien ça coûte:
25 € de l’heureLe concept:
Des chambres à thèmes confortables et avec douche, louées en toute discrétion à l’heure, en plein cœur de Paris.
Attention, le Love Hôtel n’est pas très visible de la rue, ce n’est pas comme dans un hôtel, il faut en réalité entrer dans un sexshop, le Club 88, où vous avez un comptoir d’accueil spécifique.J’ai aimé:
– Avoir la possibilité de disposer d’un endroit approprié pour passer un doux moment avec mon amant, à un prix raisonnable.
– La discrétion est assurée, on peut conserver son anonymat
– Le côté assumé de la chose, je ne me suis sentie à aucun moment mal à l’aise, et il ne m’a pas semblé que tous les couples que j’ai pu croiser étaient illégitimes!J’ai moins aimé:
– Les femmes de ménages étrangères en jogging gris, assez bruyantes et pas très discrètes
– Les bruits de couloir qui peuvent être un peu déconcertants.Je vous conseille:
-Réservez votre chambre via leur site Internet ou par téléphone, si vous savez à l’avance l’heure de votre arrivée.J’aimerai:
Que le concept se développe et que d’autres sexshops ou établissements hôteliers puissent proposer des chambres à l’heure à prix abordable!En savoir plus: http://www.lovehotelaparis.fr/
NB: Je précise que malgré le fait que la coupe de champagne et l’heure nous ont été finalement offertes, ce billet n’est pas sponsorisé.
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Soirée à trois…
Tout a commencé sur une plaisanterie: « Ce soir, je vois un ami, si tu étais là, je suis certain qu’il te ferait la cour, c’est un libertin invétéré ». L’idée m’amuse, et au fil des sms l’invitation devient sérieuse. J’hésite un moment, mais fini par accepter, la perspective de voir mon amant autour d’un verre avec l’un de ses amis m’est agréable. Mais avant, pas envie de rester avec mon pantalon et mes bottes qui n’ont rien de sexy. Je prends mes dim-up et mes petites bottines à talons que je garde au bureau, je m’arrête en chemin dans la petite boutique où j’avais vu une jolie petite jupe la veille. Cette fois je n’hésite pas à me l’offrir et je profite de la cabine d’essayage pour me changer. En arrivant dans le bar, je suis chaleureusement accueillie par les deux hommes. Une bouteille de rosé et des tapas sont déjà sur la table. Un troisième homme nous rejoint et je suis surprise et heureuse de partager en riant, une partie de leurs souvenirs. Mon complice profite d’être à mes côtés pour de temps en temps caresser discrètement mes jambes sous la table pour mon plus grand plaisir.
Les bouteilles défilent, le troisième comparse doit nous quitter, et comme prédit, je commence à être ouvertement draguée par l’ami de mon amant. Les questions sont plutôt intimes, et je rougis presque de mes réponses. Légèrement enivrée, je prends plaisir à oser dévoiler de petits détails croustillants de quelques expériences vécues. Je pensais initialement ne rester qu’une heure, mais au bout de trois, j’envoie un sms à mon mari et nous décidons de changer de bar. Nous nous retrouvons cette fois tranquillement installés dans un endroit discret au fond d’un second bar, nous sommes pour le moment seuls, je m’installe entre les deux hommes. Pendant que mon amant s’absente pour aller aux toilettes, son ami en profite pour m’aborder plus directement. Il ignore bien évidemment la nature de la relation que j’entretiens avec son ami et me signifie qu’il avait remarqué que je portais des dim-up, la jupe légèrement échancrée d’un côté le laissant percevoir. Puis il s’approche de moi et vient déposer sur mes lèvres un doux baiser.
A l’arrivée de nos cocktails nous trinquons tous les trois, à cette agréable soirée que nous passons ensemble, je glisse alors ma main sur la cuisse de mon amant, tandis que son ami en profite pour caresser du bout des doigts mes jambes. Il les parcourt doucement et j’avoue que tout ceci me plait. Lorsque à son tour il s’absente, je ne résiste pas à l’envie d’embrasser mon complice, et l’informe que son ami a les mains baladeuses. Je crois que tout ça l’émoustille autant que moi. Nous resterons encore une petite heure ensemble à boire notre verre, et à avoir les mains baladeuses sous la table, le libertin invétéré allant même jusqu’à caresser ma petite culotte, m’obligeant à garder un certain self contrôle. Ce soir là, j’ai adoré me laisser porter par l’ivresse et avoir été ainsi embrassée et caressée discrètement par deux hommes presque à l’insu de l’un et l’autre. Il aurait été dommage d’être en pantalon et surtout d’en rester là…
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Protégé : Quand les textos s’entrecroisent…
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Bref
J’adorerai un jour rencontrer « l’amant idéal » et que tout soit juste parfait, seulement à vouloir ce que l’on n’a pas, on prend le risque de ne plus voir ce que l’on a!
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Protégé : Dégustation
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Voilà, c’est fini!
Et voilà, une page se tourne, la fin d’une histoire. Cela me fait étrange de ne pas trop savoir de quoi demain sera fait. Je repense avec nostalgie à tous ces moments piquants que j’ai eu l’occasion de vivre dans ces locaux: les lecteurs avec lesquels j’ai pu partager des pauses déjeuners, les clichés pris à la volée pour les #mardidefi, les fois où je me suis accordée quelques instants de plaisir dans la réserve ou les toilettes, ou encore ce parking à proximité qui a accueilli quelques ébats qui ne pouvaient attendre. Qu’importe où j’aille désormais, j’espère que ces petits agréments spontanés et furtifs mais Ô combien savoureux seront toujours possible!