Souvenirs
-
Douce mélodie…
Un grand canapé. Une petite culotte sur le sol. Après le déchainement des corps vient ce moment de quiétude. Celui où l’on revient à ses esprits. Et là on ouvre les yeux. On tombe sur cet écran de télévision que l’on avait pour quelques temps oublié. On écoute. On regarde. On voudrait faire un arrêt sur images comme pour faire durer l’instant et arrêter le temps. Apprécier ces petits moments simples mais remplies de grâces!
-
C’est un jardin…
Ce jardin là, n’est ni petit ni secret! C’est celui de mon enfance, celui qui a accompagné mes rêves et mes jeux. Celui dans lequel, j’ai partagé tant de moments en famille, ou entre amis. J’en ai passé des heures et des heures à le parcourir dans les moindres recoins, à me perdre dans mes pensées, à rêver au prince charmant, à essayer d’imaginer à quoi ressemblerait ma vie!
Aujourd’hui, il y a moins de doutes, les rêves de l’enfance se sont transformés en réalité moins édulcoloré: je ne vis pas avec un prince, certes, mais je suis charmée, par ces petits bonheurs simples, qui viennent comme ces petites primevères du printemps émerveiller et donner un peu de poésie à la vie!
-
Que reste-t-il?
La plupart de mes journées commencent de la même façon, je me lève, prend la direction de la salle de bain, prend une douche, m’habille, me lave les dents, me coiffe, met mes chaussures, prend mon sac, fait un bisou à mon homme qui dort encore en lui souhaitant une bonne journée, ferme la porte, marche jusqu’à l’arrêt de bus, puis prend le métro…
Les journées se suivent et se ressemblent. Ces habitudes sont une routine. Les jours, les mois et les années passent et que reste-t-il au bout du compte?
Je suis encore jeune, mais déjà je vois le temps qui passe! Aujourd’hui, ma vie est bien différente qu’à 18 ans, où je venais d’avoir le bac et je vivais chez mes parents. Ma vie pouvait prendre n’importe quelle direction! Et finalement lorsque je me replonge huit ans en arrière, je ne pense pas à toutes ces petites habitudes que j’avais dès le réveil!
Je repense à lui qui m’a fait vivre mes premiers émois. Je revois son sourire, son regard. J’entends ses paroles. Je me revois dans cet appartement, me mettre à nue pour la première fois devant un homme. Me rapprocher de lui, le toucher, le sentir, le carresser, et le laisser parcourir mon corps à son tour. Etre séduite, ennivrée, se laisser aller dans un tourbillon de folie. Sentir le poids de son corps sur moi, son sexe en moi. La respiration halletante, le regard expressif.
Et tout ce qui constituait mon quotidien? Presque évaporé… Par ce qu’au fond, à mes yeux ce qui compte, ce sont ces petits moments de magie. Ceux remplis d’amour, et d’émotion. Des moments intenses où l’on est charmé, séduit, enivré, où l’on se donne à l’autre, où l’on veut plaire, jouer, découvrir l’autre.
Aujourd’hui, je mène mon petit « train train quotidien », mais heureusement, sur mon chemin, il y a toujours des instants de vives émotions, d’amitiés, de complicité, d’amour et de séduction. Et même si parfois, je m’amuse à jouer avec les limites, je ne renoncerai à ces moments d’exceptions pour rien au monde, car je sais que ce sont ceux dont je me souviendrai! Et au fond il n’y a rien de mieux que de mettre du « piquant » dans sa vie!
-
Petite envie…
Je ne sais pas pourquoi, je me suis réveillée repensant à cette fois, où tu étais dans la cuisine, en train de préparer à manger, et où nous discutions tranquillement. Je me suis rendue compte que ce jour là, nous avons peut être un peu trop discuté. En réalité, j’aurai préféré qu’au lieu de t’occuper de la cuisine, tu t’occupes un peu de moi. Je nous aurais bien vu débuter un joli corps à corps dans cette cuisine, pour ensuite continuer sur le canapé, ou dans la chambre.
Seulement, je n’ai rien tenté. Je n’ai pas oser. Je suis restée là avec ma petite serviette autour de la poitrine à te regarder éplucher des pommes de terre. Gardant au fond de moi cette envie. Et soudain, quelques jours plus tard, au petit matin cette envie resurgit! D’un seul coup je me dis que j’ai été bien bête, que j’aurai du prendre des initiatives. Qu’avec quelques arguments et un peu de conviction, j’aurai pu arriver à mes fins…
Je m’imagine déjà me rapprocher dangereusement de toi. Me frotter contre toi. Puis me retourner, pour permettre à mes fesses de venir sentir ton sexe durcir. Venir avec ma main caresser ton boxer, avant de te regarder dans les yeux et descendre en m’agenouillant au plus près de ton nombril. Libérer cette raideur de son écrin, avant d’y déposer délicatement mes lèvres et ensuite te prendre plus volontiers en bouche…
Et voilà, comment dès le petit matin, j’ai eu une envie irrésistible de te sucer… Une idée qui m’a accompagné jusqu’au soir…
-
Sous la douche…
L’endroit est plutôt exigu mais qu’importe, tu m’invites par le regard à te rejoindre sous cette douche! J’hésite un instant. Je porte encore ces bas et ces jolis dessous que j’ai mis pour toi. Et puis l’idée de te contempler me plait!
Tu es là, complètement nu devant moi, le sexe dressé par de jolies perspectives, laissant couler l’eau sur ton corps, et me regardant intensément. J’aime lire cette prometteuse envie sur ton visage. Mais avant de te rejoindre, je préfère profiter du spectacle, et m’amuse à me laisser désirer, te provoquant du regard et me caressant le corps.
Puis je me rapproche de cette verge en érection pour l’accueillir enfin dans ma bouche. Quelques instants seulement. Puis, je ne résiste à l’envie d’enlever tout, excepté ce petit sting, que je conserve pour te laisser quelque chose à retirer.
Je viens me blottir contre toi et t’embrasser à pleine bouche. J’aime cette eau et cette chaleur qui coule sur nos deux corps l’un contre l’autre. Tu me plaques contre le mur et me prodigues de délicieuses caresses avant que je ne me retourne pour te faire face et que je m’agenouille devant toi. Ma langue parcours alors ta raideur et bientôt ton sexe prends complètement possession des lieux par de petits mouvements de va et vient qui accentuent ton plaisir. J’aime entendre tes petits gémissements et sentir tes jambes trembler sous l’effet de ce que je te prodigue.
Puis nous sortons de cette douche, et tu décides alors de me coller contre le mur de la salle de bain et de t’agenouiller à ton tour pour venir perdre ta langue au plus près de mon intimité. Je n’ai d’autre choix que de m’abandonner au plaisir…
-
Doux souvenirs
Une année s’achève et on fait des rétrospectives sur les moments forts des mois écoulés. Comme beaucoup, je n’aime pas les fins, je préfère les débuts. Mais à chaque « passage », je ne peux que me rendre compte du temps qui passe. Il est chaque année de plus en plus loin, le temps de l’enfance, le temps de l’insouciance et des bonheurs simples!
Et puis il y a cette absence, depuis quelques années déjà. Il a été le premier homme dans ma vie, mon premier photographe, le témoin de mes premières joies, et aujourd’hui il n’est plus là. Mais malgré son absence, l’amour, les joies et les petits bonheurs sont chaque année toujours là et même si désormais dans les moments importants de ma vie il me manquera, je sais que quelque part il est toujours fier de moi!
-
Un an déjà!
Et oui aujourd’hui, cela fait tout juste un an que, sur un coup de tête, une envie soudaine, je me suis lancée dans l’aventure de la blogosphère en créant mon jardin secret.
La prise de décision a été rapide, car à vrai dire, l’idée et l’envie étaient déjà là. Mais je n’aurai jamais cru en arriver là! Me prendre en photo, me dévoiler petit à petit, me montrer nue, écrire sur ce que j’aime, mes idées, mes fantasmes, mes envies… Je me suis prise au jeu et surprise moi-même!
Grâce à Lilou, j’ai le plaisir de mettre sous les projecteurs une partie de moi-même qui le plus souvent est dissimulée. J’affirme mon corps, ma féminité et mes envies. Et surtout je me suis enrichie. Enrichie de ces échanges avec mes lecteurs et ceux que je lis. Internet est un monde où tout devient possible, et surtout les jolies rencontres qu’elles soient virtuelles ou réelles…
-
Nostalgie?
C’était il y a quelques années, bien avant que je rencontre mon homme. J’étais à l’époque célibataire, et quasi inexpérimentée sexuellement. Il s’appelait Gilles, habitait Le Havre et c’est quasi tout ce que je savais de lui.
Un soir il me proposa de m’appeler, car il avait très envie de trouver une jeune fille avec qui il pourrait avoir une petite conversation coquine. D’abord réticente, je fini par accepter sa proposition et lui donner mon numéro. Ce fut pour moi également une première. Me dévoiler ainsi de vive voix à un inconnu. Lui parler de mon intimité. Me montrer coquine et partager avec lui du plaisir.
C’est impressionnant comme on se prend au jeu. Nous sommes devenus de tendres complices et avons à maintes occasions fantasmé ensemble pendant nos petits rendez-vous téléphoniques. Il avait trouvé en moi « une douce partenaire dans les routes tortueuses de ses désirs sexuels les plus perchés ». Et moi je m’imaginais déjà la rencontre explosive de nos deux corps.
Puis il est parti en Afrique, a rencontré une jolie africaine avec laquelle il s’est marié et est revenu en France. Je suis tombée récemment avec plaisir sur ces emails que nous nous étions échangés à l’époque. L’adresse n’existe plus, aucun Gilles ne répond au numéro de téléphone, mais les souvenirs d’une belle complicité sont toujours là…
-
Jeu d’ombres et de lumière!
J’aime lorsque le soleil s’invite à mes séances photos. Non seulement il illumine celle-ci mais en plus il m’inspire. Et parfois comme par magie, un peu par hasard on réussi à capter une fraction de seconde et à figer un instant!
J’aime la vie et les beaux moments qu’elle m’offre et souvent, j’aimerai pouvoir faire comme un appareil photo, graver à jamais des images, et être capable de restituer à l’identique les émotions et les sensations partagées. Je n’ai pas ce don, mais ma mémoire est vive, et souvent je me souviens de ces plaisirs. Je me plonge dans mes souvenirs et j’ai parfois l’impression de les revivre. La réalité reste intacte en moi et parfois elle attise mes envies et fini par hanter mes fantasmes.
-
Essoufflée…
C’est la fin de journée, presque la tombée de la nuit. Après une sage journée, c’est enfin la délivrance. Depuis l’heure du déjeuner déjà je brûle d’impatience. Enfin l’heure. Et dire qu’il a suffit d’un simple sms pour faire naître en moi frissons et envie d’évasion.
La perspective de ce rendez-vous me laisse rêveuse, je vois déjà ses mains posées sur moi, mes lèvres sur les siennes, nos corps se rapprocher et le plaisir nous envahir. Les passants dans la rue peuvent détecter ce regard malicieux et ce sourire, mais ignorent tout de ce qui m’anime!
Mais avant d’atteindre l’objet de mes ardeurs, il me faut encore gravir les escaliers. Une marche puis une autre. Je monte avec tellement de hâte que je m’essoufle rapidement, étage après étage, et puis enfin le 6ème étage. Une porte s’ouvre. Un regard. Un sourire. Essouflée, je reprend ma respiration et enfin je peux m’abandonner à ces moments de plaisir et de volupté…