Sentiments
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Avec le cœur ?
Comment créer une histoire quand il n’y a pas les mots qu’il faut pour l’écrire ?
Oui j’ai ressenti des choses pour toi, mais est-ce suffisant pour pouvoir créer quelque chose qui n’existe pas ? De l’amour en pointillé. Doit-on consacrer du temps à un « nous » lorsqu’il n’y a que des bribes de temps en temps ?
Comment donner de l’espace à une relation quand on ne sait pas dans combien de temps sera le prochain message, le prochain moment…
Je me suis posée beaucoup de questions, pourquoi j’ai ressenti cela? Était-ce le miroir de ce que tu degageais en me regardant? Ou est-ce que ton regard était si intense en réponse à ce que moi je suis capable de donner ?
À quoi ça sert d’avoir un coup de cœur si on ne peut pas vivre de relation ?
Tu as raison, j’attends peut être beaucoup, c’est plus qu’un amant que j’aimerai, mais c’est parce que je crois que j’ai beaucoup à donner. Mais peut-être pas assez pour toi, car je suis mariée, et je ne peux pas tout te donner.
Alors je donne à plusieurs hommes, parce que mon amant idéal n’existe pas, ou qu’il est déjà dans mon lit mais que j’en veux encore plus.
Parce que ces hommes peuvent m’offrir de leur temps et de leur envie. Ils sont venus à moi pour créer ces espaces de plaisir.
J’aime les choses simples bien plus que les compliquées.
J’aime la vibration des corps peut être plus que les frissons des émotions.
Et je compose avec cela… une vie où je suis épanouie. -
Ces questions existentielles
Je n’ai pas encore 40 ans, mais je m’en approche, et je crois que depuis la naissance de mon deuxième enfant, et ce sentiment d’avoir atteint mon objectif de vie, je suis dans cette « crise » de la quarantaine. A mi chemin de ma vie, à mi-chemin de mes réflexions, de mes envies. Faire le bilan de ce que j’ai accompli, ce que j’ai peut être raté aussi, et pouvoir encore me dire que je peux choisir une direction, donner une impulsion, donner un sens, un cap, au reste de ma vie.
A l’âge de 9 ans, j’ai fait un malaise et perdu connaissance, j’ai pris d’un coup conscience de la mort, j’ai serré fort mes parents dans mes bras, en ayant conscience qu’un jour ils ne seraient plus là. (cela fait désormais plus de la moitié de ma vie que mon papa est ma bonne étoile) J’ai tremblé aussi, seule sous mes draps à avoir peur de mourir, à avoir peur de vieillir, à avoir peur de cette période de ma vie où l’avenir serait moindre que le temps déjà écoulé. De ma vision de petite fille, je me suis souhaitée de mourir jeune, sans souffrance, aux alentours des 35 ans, pour ne pas avoir à me voir vieillir, et avoir cette jeunesse éternelle. J’ai appris à vivre avec ces peurs, à finalement mieux profiter des secondes qui passent. Voilà pourquoi depuis ces 35 ans, et cette maturité acquise je veux encore plus vivre, et je me cherche un nouveau cap, et imagine pourquoi pas la création d’une entreprise. 18 ans déjà que je vis avec mon homme et je me dis parfois, que je me suis laissée porter, que j’ai mis de côté la maison de campagne où j’aimais aller en vacances pendant mon adolescence, j’ai délaissé ce piano, qui sert aujourd’hui de meuble sur lequel on pose les photos et les papiers. J’ai l’impression de ne plus avoir de personnalité, à ne plus choisir le programme télé. Et tout ceci m’épuise, car à trop chercher un ailleurs, ou à voir ce que je ne fais pas, j’en oublie parfois le présent, ce présent si important et précieux à mes yeux.
Mon présent, ce sont ces petits bonheurs que je me suis construits , ces sourires, ces câlins, les histoires du soir, les massages avant le couché des enfants, les petits bobos, les séries télés regardées auprès de mon homme (même si je ne les choisis pas), les restaurants, les spectacles, une balade en forêt, le soleil sur la peau, la musique, les carrés de chocolats, la douceur d’une caresse, le bruit de l’eau, me plonger dans son regard, rire de ses blagues, le serrer dans mes bras, le pouvoir des mots. Ces soirées d’exception, ces rencontres que j’ai su créer et raconter, ces choses simples, banales qui accumulées les unes aux autres font de moi une femme simple, mais une fille, sœur, épouse, amante, et maman heureuse et épanouie, pas si banale que ça finalement.
Profiter du présent, de ce cadeau de la vie, c’est la plus belle chose que la vie m’a apprise à l’âge de 9 ans, profiter de tout ce que la vie peut nous offrir qu’importe ce que les autres en pense, qu’importe si pour d’autres ce n’est pas concevable. Ma sexualité, ma liberté, c’est la vie que j’ai choisie, celle qui me permet d’exister et de vivre plusieurs vies en une seule. Vivre et vibrer, intensément dès que possible, ça n’a pas de prix!
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Une question de place
Il y a 5 ans, il est entré dans ma vie sans que je m’y attende, au début de ce que nous avons vécu, entre notre première rencontre et notre premier baiser, il avait écrit:
« Je ne veux pas de regrets, alors je me jette à l’eau: dans mes rêves les plus fous, tu m’accordes une petite place dans ta vie, à côté des autres. Peu importe ce que l’on fait de cet espace, du moment que c’est ce que nous voulons tous les deux. Pour demain je ne sais pas encore, mais aujourd’hui j’ai envie de te revoir, de ton sourire, de ton regard, du son de ta voix. »
Et cette place, je lui ai donné, il a eu mon cœur et mon corps, parce que comme lui, j’en ai eu envie, et j’ai vécu de belles émotions fortes, que je suis heureuse d’avoir vécues.
Comme moi, il a vécu d’autres histoires en parallèle, et il avait utilisé l’allégorie des assiettes chinoises, qu’il faut agiter au bon moment pour ne pas qu’elles ne tombent et ne se cassent.
L’équilibre est souvent instable, et le cœur a quitté l’aventure avant le cul, et j’ai eu du mal à ranger l’assiette dans le placard. Parce qu’il avait pris de la place dans mon esprit. Je savais que les sentiments n’étaient plus là, mais j’avais gardé cette envie d’avoir une place dans sa vie, comme celle qu’il m’avait demandé au début. Je n’étais pas une libertine jalouse, j’étais ravie de ce qu’il vivait et je ne souhaite que le bonheur de l’autre, mais j’ai été une libertine attachée à une idée, à une relation, à ce que j’avais donné, à cette place que je voulais dans sa vie.
Je me suis torturée à vouloir savoir où était ma place, à focaliser sur qui j’étais pour lui, plutôt que sur le moment présent où je pouvais être avec lui. Nos moments sont devenus de moins en moins plaisants et moi qui n’a pas l’habitude de mettre fin à mes histoires, je l’ai mené à prononcer le mot « rupture ».
Aujourd’hui, je sais que j’ai une place particulière dans sa vie, je suis celle qui lui a montré qu’une autre vie était possible, une vie où il peut être vraiment lui-même, sans avoir à mentir ou trahir, une vie où il semble plus heureux et épanoui auprès de celle(s?) qu’il aime.
Il ne sert à rien de chercher à avoir une place dans la vie des gens. Cette question de place, est quelque chose qui se fait naturellement. C’est un équilibre instable permanent. Il est préférable de vivre et de profiter du moment présent à 200%, c’est ça qui nous donne une place particulière dans la vie des autres, il m’a permis de le comprendre, et de mieux vivre mes moments d’exception aujourd’hui.
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Cueille la vie, avant qu’il ne soit trop tard.
Qui suis-je aujourd’hui?
Plus sure d’être toujours la même, et en même temps c’est normal, j’ai évolué et mûri au fil de mes expériences. J’ai construit la vie que je voulais, et je ne peux qu’à présent perdre les êtres qui me sont chers.
Peut-on se renouveler, se réinventer ? Puis-je encore être celle que j’ai été?
On risque probablement d’être déçu à toujours regarder derrière soi.
Mon passé a fait de moi ce que je suis, et je suis ravie d’avoir laissé ici de jolies traces d’instants volés.
Il faut l’accepter, nous ne pouvons pas être au futur ce que nous avons été au passé.
Alors vivons au présent, avec en vue, ce que nous voulons pour notre futur.Ces petits bonheurs… #mamanheureuse pic.twitter.com/bryaoWT468
— Lilou (@Lilou_libertine) 7 avril 2018
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Apogée ?
Après quelques péripéties et bouchons, nous arrivons à la réception de l’hôtel et nous sourions d’être accueillis par le même homme que quelques semaines plus tôt lorsque nous sommes venus passer juste un agréable après-midi en ces lieux. Cette fois nous sommes heureux de pouvoir rester jusqu’au petit déjeuner.
C’est notre première soirée et nuit ensemble, et elle a quelque chose de particulier. Oui, il y a ce sentiment de culpabilité d’être des amants clandestins qui pèse un premier temps sur ton état d’esprit, oui, il y a cette crainte que cette soirée ne soit pas à la hauteur de nos attentes, mais les mots et le plaisir d’être ensemble balayent petit à petit ces frayeurs. Les gestes tendres et le premier câlin aussi. Nous prenons le temps de nous savourer en douceur, toutefois l’heure tourne et si le sauna proposé par l’établissement ne correspond pas à notre envie du moment, nous décidons d’une pause dans nos câlins pour combler nos appétits au restaurant juste au rez de chaussée de l’hôtel.
Envie de nous faire beaux pour ce premier dîner, toi avec une chemise que je t’ai demandé d’apporter, moi avec une petite robe courte et moulante. Je prends le temps d’un peu de maquillage et de mettre entre tes mains un petit jouet. Je suis heureuse de te surprendre ainsi, et de te voir le sourire aux lèvres, le regard pétillant.
A peine le temps de sortir de l’ascenseur, et nous voilà attablés l’un en face de l’autre. Le reste de la soirée ne sera à mes yeux qu’enlacement de nos mains sur la table, échanges de baisers et plongée dans tes yeux. Me voilà simplement heureuse. Amoureuse. L’impression qu’il n’y a que toi et moi et personne d’autre. Nous sommes dans notre bulle. Une bien jolie bulle. Je crois que jamais je ne m’étais sentie ainsi, autant sur un nuage, si près géographiquement de mon quotidien, mais en même temps si loin de tout, car heureuse d’être en face de toi. Je n’avais jamais eu l’occasion de vivre ainsi de cette façon un dîner en amoureux.
L’impression d’être une adolescente qui découvre l’amour. Yeux dans les yeux, main dans la main et le cœur qui bat. Non, même pas avec mon mari je n’avais vécu cela, car avec lui, les choses se sont construites petit à petit, il n’y avait pas eu cette évidence et cette concordance des temps, j’avais aussi moins d’assurance et de confiance en moi pour pouvoir assumer pleinement ce que je ressentais à l’époque.
J’aurai aimé arrêter le temps ce soir-là, ou avoir le pouvoir de revivre cette soirée encore et encore. Mais il est impossible d’arrêter le temps, et beaucoup de choses se sont passées depuis. Tellement, en si peu de temps, que j’ai l’impression parfois d’avoir appuyé involontairement sur le bouton « Accélérer ». Seulement, c’est certain, aucun retour arrière n’est possible, et la situation est telle aujourd’hui, que je sais que je ne pourrais plus avoir ce sentiment de plénitude et de bien être dans tes yeux, car désormais, je sais que nous ne sommes plus « seuls au monde »…
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Point de situation
Voici le post Envie de… avec les annotations de mon bel amant
– Savourer un de tes massages : fait
– Te troubler: fait
– Prendre un bain : fait
– Te raconter quelques confidences : fait
– Écouter tes petites histoires : fait
– Te savonner le corps et le faire mousser : à faire
– Sentir ta queue en moi : fait
– Te lire quelques passages de mes petits carnets : fait
– Oser aller dans un club Libertin : fait
– Te laisser abuser de mon corps : fait
– Sortir mes petites lingeries : fait
– Te raser : fait
– Savourer l’agilité de ta langue : fait
– Te prendre en photo : fait tous les deux, à faire moi seul ;)
– Partager une douche : fait
– Te faire des petites surprises : fait
– Accueillir ta jouissance sur mes seins : fait
– Te montrer ces endroits que j’affectionne : fait (en partie seulement)
– Avec une autre femme ? : fait
– Te branler dans une salle de cinéma : à faire
– Me caresser devant toi : fait
– Te laisser m’attacher : fait
– Utiliser ce gel qui décuple le plaisir : fait
– Te réveiller en douceur : à faire
– Avec un autre homme ? : à faire
– Te laisser prendre des photos : fait
– Utiliser des petits jouets : fait
– Te regarder te caresser : fait
– Être réveillée en douceur : à faire
– T’initier à certains plaisirs : fait lors d’une mémorable soirée à peine dissimulés par une camionnette en pleine rue
– Prendre un verre : fait
– Te dominer : à faire
– Être sous ton emprise : fait
– Te suivre dans des endroits discrets : fait
– Boire un chocolat chaud : fait
– Te laisser me bander les yeux : fait
– Faire l’amour en pleine nature : à faire
– Te laisser explorer tous les recoins de mon corps : fait
– Baiser toute la nuit : à faire…toute la nuit
– Te faire jouir dans ma bouche : fait
– Être ta soumise… : faitCe que je trouve chouette, c’est que même après 6 ans il reste toujours des choses « à faire », et puis il y a aussi toutes ces choses qui ne sont pas dans cette liste mais qui font partis de nos beaux souvenirs.
Merci mon bel amant, pour tous ces beaux moments de plaisir et d’émotion, et pour tous ceux qu’ils nous restent à vivre!
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Protégé : Quoiqu’il arrive
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Un cœur au complet?
Le tout premier qui m’a dit « Je t’aime », c’était timide et mignon, Guillaume était un joli garçon que je n’ai jamais embrassé ni revu.
Le deuxième qui m’a dit « Je t’aime » c’était au milieu d’une chaste nuit, cela faisait à peine une semaine que nous nous étions embrassé pour la première fois, son « Je crois que je t’aime déjà » m’a un peu surprise. Il est devenu dix ans plus tard mon mari.
Le troisième qui m’a dit « Je t’aime », c’était au bout de cinq mois, le jour où j’ai enfin eu le privilège de sentir sa si jolie queue en moi. Mon bel amant a su se laisser désirer et en trois mots me bouleverser.
Le quatrième qui m’a dit « Je t’aime », c’était il y a moins d’un mois, d’abord en langage codé, puis enfin, les yeux dans les yeux, sous des draps, juste quelques heures à peine après notre premier regard.
Le dernier qui m’a dit « Je t’aime », c’était il y a moins d’une semaine, cela faisait quelques minutes que je l’avais sur le bout de la langue, il me l’a dit pour la première fois avec mon prénom. C’était juste avant de se dire au revoir, dans un parking.
Et il y a ce petit bonhomme, pas encore assez grand pour pouvoir le dire, mais qui déjà avec ses sourires à quelques petites dents, me fait chavirer. Assurément le plus important de tous, celui qui a besoin de moi. Il y a plus d’hommes désormais dans ma vie que je ne l’aurai imaginé. Tellement de « Je t’aime » que ça en devient indécent, mais peu importe, je profite, et j’aime. Mon cœur n’aime pas qu’un homme, mais il aime chacun d’eux sincèrement, et différemment pour ce qu’ils m’apportent. Aucun ne vient prendre la place des autres, car mon cœur en plus de battre parfois intensément, a cette capacité de s’agrandir tout simplement. J’aime l’amour au pluriel.
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Silence
Il y a des choses qui sont difficiles à écrire, mais tellement savoureuses à vivre.
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Tout doucement
Avoir un enfant, ce n’est pas sans conséquence sur sa vie de couple et sa sexualité, même quand on est libertine; comme en témoigne également Tania sur son blog.
Pendant les mois de la grossesse, j’avais le plus souvent avec mon homme une relation intime une fois par semaine, le samedi ou le dimanche matin, la plupart du temps dans la position des petites cuillères, sans vraiment nous attarder sur les préliminaires à mon égard, les petites fellations pour mon homme étant heureusement moins rares. Jamais mon mari n’a entrepris les câlins, afin probablement de s’assurer que l’envie était partagée. Je crois que pendant ces instants, il était heureux de « baiser » sa femme, mais je suppose qu’il essayait au fond de lui d’occulter la présence dans mon ventre arrondi de notre enfant.
Pour moi, j’avoue qu’il a été particulier et assez fort de sentir en même temps mon homme et mon bébé bouger en moi! N’être qu’un et trois à la fois! Mais aussi magique soit cet instant de communion, il était toutefois difficile de s’abandonner au plaisir en présence de ce petit être, c’est pourquoi, j’ai un peu mis mon plaisir entre parenthèse pendant cette période. Les seuls petits orgasmes que je me suis accordés étaient devant des vidéos coquines visionnées en solitaire sur Internet, ressentant à chaque fois un afflux sanguin dans mon ventre, me rappelant qu’à proximité de mon plaisir, il y avait un petit colocataire. Je suppose qu’ on a probablement chacun envie de respecter l’autre, de ne pas déranger.
Ensuite, lorsque bébé est là, il faut dans un premier temps se remettre de l’accouchement, le corps se vide, se contracte de douleur, saigne. Il s’adapte aussi pour donner le meilleur et nourrir notre petite merveille. Mes tétons qui il n’y a pas si longtemps aimaient tant être titillés pour accompagner mes orgasmes, sont désormais autrement titillés par mon petit homme affamé. Le lait coule et c’est comme si , pendant le temps de l’allaitement au moins, cette partie de mon corps est exclusivement réservé à mon bébé.
Puis petit à petit, je me sens mieux, même si je suis fatiguée par les changes et les tétées nocturnes. Le retour à la sexualité se fait généralement deux mois après l’accouchement avait prévenu la sage femme, pendant les cours de préparation, parce qu’on est souvent focalisé par notre nouveau rôle de parents et fatigué par les courtes nuits que nous impose notre nouveau né.
La vie change assurément, la fatigue est bien là, mais l’envie de reprendre possession de mon corps se fait sentir. C’est un réel plaisir de tout doucement caresser de nouveau mon intimité sous la couette lors d’une sieste en début d’après midi, deux semaines et demi après le jour J.
Souvent couchés à des heures décalées, ou complètement épuisés, vient un soir, au bout de trois semaines, où, presque surpris, mon mari et moi pouvons enfin nous retrouver dans les bras l’un de l’autre. C’est alors un des moments les plus beaux: de la douceur, des caresses, nos langues qui se retrouvent; alors que ça fait bien longtemps que les baisers langoureux avaient un peu délaissés nos ébats. L’impression de revivre une première fois. Lentement, mon homme découvre la métamorphose de mon corps, réalise et constate en me touchant que j’ai minci. « Je t’aime comme ça, autant que je t’aimais avant, j’aime ma petite salope, autant que la maman ». C’est si bon de se sentir ainsi aimée quelque soit ma corpulence, telle que je suis. C’est bon de retrouver mon corps, mais c’est encore meilleur de retrouver mon mari, de l’aimer encore plus en tant que père, et d’enfin pouvoir tout doucement le sentir de nouveau en moi.