Art
-
L’exposition des Chevaliers
C’est une belle journée de juillet. Ma première sortie sur Paris depuis la fin du confinement. Le soleil tape sur mon décolleté, quel plaisir de voir furtivement mon bel amant à la gare, avant de longer les quais pour prendre la direction du Secret. Le masque est obligatoire uniquement dans les transports. Il est 18h et c’est agréable de voir les terrasses en train de se préparer à accueillir du public. J’ai été invitée à la soirée en l’honneur du vernissage de l’exposition des Chevaliers. Après avoir passé quelques soirées en leur compagnie, je suis heureuse que ce projet qui leur tenait à cœur se soit concrétisé!
J’arrive, prise de température et demande d’un mail, avec ce contexte c’est préférable. Les Chevaliers sont déjà là. Tout le monde est tout sourire. Guillaume nous réserve son meilleur accueil. Il y a du monde, mais peu de personnes que je connais. Les clichés des Chevaliers ornent les murs, un panneau à l’entrée présente les artistes et leur histoire. Nous sommes invités à prendre un cocktail d’accueil et à déambuler dans le club pour découvrir chaque photo. Des œuvres le plus souvent prises sur le vif, au plus près de l’intime. Des courbes, de jolies femmes, des corps entremêlés, des clichés softs au rez de chaussée, un peu plus érotiques et explicites au sous sol. Certaines des modèles et amantes sont présentes ce soir. J’ai le plaisir d’échanger avec l’une d’entre elle, c’est agréable de l’écouter parler de la relation qui la lie à ces deux hommes, elle semble attachée à ce couple un peu hors du commun. Elle me révèle quelques détails du cliché sur lequel elle figure, c’est beau aussi d’avoir son point de vue. Je discute quelques minutes avec un photographe amateur, impressionné par leur travail et heureux de pouvoir rencontrer les artistes.
On nous propose une visite guidée par l’un des Chevaliers « himself », je me sens privilégiée de pouvoir avoir les commentaires et la vision de l’artiste lui même. Cela me replonge quelques années en arrière, je me revois jeune guide au Louvre, devant La grande Odalisque d’Ingres, en train de révéler aux touristes les clés de lecture de l’œuvre, pour mieux la comprendre. Et justement, il nous arrête devant un cliché, et nous demande si nous devinons ce que c’est. Le cliché s’appelle l’Allégorie, il a des tons rouge, il semble presque abstrait. Il s’agit en réalité d’une double pénétration et à bien y regarder on devine bien les courbes des fesses de la jeune femme et les membres virils de ces messieurs. Il ajoute alors, que la veille une femme était assise à la table juste en face de la photo et que celle-ci, en découvrant ce que représente la photo s’est exclamée: « J’adore, je vous l’achète, je l’accrocherai dans mon bureau! ». Je souris de l’anecdote, je me dis, quelle audace d’accrocher cela dans son bureau, je n’oserai jamais, mais au fond de moi, je crois que j’adorerai pouvoir le faire…
Quelques semaines plus tard, j’ai l’occasion et le plaisir de revoir les Chevaliers, nous reparlons de l’exposition, je leur parle de l’Allégorie, c’est l’œuvre qui m’a le plus marquée. La nuit qui suit, prise d’insomnie, je repense à cette œuvre et à cette femme qui voulait la mettre dans son bureau. Et d’un coup c’est une évidence, le jour où j’arriverai à créer mon entreprise, j’aimerai moi aussi oser l’afficher dans mon bureau! Le lendemain, je passe commande!
Mars 2021, le cliché est dans mon armoire, dans son cadre, sous du papier bulle depuis septembre. J’ai mon numéro de SIRET et rendez-vous pour l’état des lieux d’entrée de ce qui sera mon bureau et ma garçonnière. La première chose que je veux y emmener c’est l’Allégorie, mais après quelques péripéties, me voilà contrainte de la sortir du cadre, et finalement, je la trouve mieux comme ça, comme toute nue, exposée à mon regard en toute simplicité, et j’adore les idées qu’elle me rappelle à chaque fois que je la regarde: on peut très bien sortir du cadre, dans la vie tout est possible, il suffit d’oser ses envies!
-
Sur fond pastel
Après avoir parcouru de nombreux sites de réservation d’hôtel nous choisissons un AirBnb pour son originalité et sa convivialité. Me voilà à récupérer les clés et à laisser les propriétaires me présenter et parler de l’endroit qu’ils ont créé de toute pièce, de la déco qu’ils ont voulu soigné, de leur projet de vie, avec leur appartement juste à côté.
« Et vous? Vous travaillez dans le coin? Et votre ami? »
Réaliser qu’il ne faut surtout pas trop en dire, ni parler de mon mari et de mes enfants, au fond, j’assume qui je suis, ce que je suis, mais je ne veux pas qu’ils s’imaginent ce que je ne suis pas, je ne veux pas avoir à expliquer, à me justifier, à leur ouvrir les portes de ce monde…
Je vais faire quelques courses, de quoi nous préparer un petit repas simple, puis le retrouve au RER. Nous passons encore une soirée à digresser d’un sujet à un autre, je ne suis pas certaine d’avoir pu aller au bout d’un sujet…
Il avait dans son sac, des attaches, des cordes et des jouets, de douces tortures… J’ai été plutôt docile. Nous avons joué, nous avons joui, les voisins nous ont probablement entendu…
Nous avons savouré ces instants, sans oublier d’immortaliser le cadre qui nous accueillait pour la nuit. Et je souris à l’idée qu’un jour ce gentil couple tombe sur cette photo et reconnaissent leur antre dédiée à la femme et la féminité, il fallait bien y rendre hommage comme il se doit!
-
J’ai testé pour vous : Le Désir Papillon d’Idée du Désir
Contrairement à d’autres qui le font très bien, ce blog n’a pas pour vocation de tester les sextoys, et pourtant lorsqu’en février dernier je déjeune avec le créateur de ComLove et qu’il me propose de me mettre en relation avec le créateur d’Idée du Désir, je me dis : Et pourquoi pas? Il me contacte par téléphone et me suggère de m’envoyer par la poste sa dernière création: Le Désir Papillon. Avant de lui transmettre mes coordonnées, je l’interroge: « Euh, est ce que sur le colis, il y a écrit « Idée du Désir », parce que si je ne suis pas là et que ce sont mes voisins qui le réceptionne comme ils le font parfois…?
– Ne t’inquiètes pas pour ça, à la base, j’ai une société d’ébénisterie, tu recevras donc un petit colis de ton ébéniste! » Original, mais discrétion assurée!Quelque temps plus tard, je reçois donc par la poste, un petit paquet contenant le précieux objet en bois. À première vue, j’aime beaucoup le packaging soigné, avec un petit mot de l’artiste, car oui, il s’agit d’une pièce unique numérotée, qui peut être personnalisée, et le sextoy a ce petit côté œuvre d’art que j’aime beaucoup. Il y a également un petit échantillon de lubrifiant pour accompagner les moments de plaisir. L’ébéniste a pensé à tout! Par contre, je n’avais pas pris le temps de regarder en détail la présentation du Papillon avant de le recevoir, et j’avoue, je suis impressionnée par sa forme. Le seul sextoy que j’ai en ma possession est long et fin, là je me retrouve face à une large boule dont je me demande comment elle va bien pouvoir rentrer!!!
Intriguée, j’ai rapidement envie de l’essayer. Je prends donc l’objet en main, la sensation du bois est douce et agréable. Appréhendant un peu la phase d’introduction, j’utilise le gel prévu à cet effet. Je prends le temps d’agir en douceur, la conception du sextoy permet une bonne prise en main de sorte que cette phase se fait finalement assez naturellement et plus facilement que ce que j’imaginais!
Une fois le papillon en place, je m’installe confortablement sur mon canapé et je me met en mode « recueil des sensations » comme au yoga! Je sens bien l’objet en moi, surtout lorsque je contracte le périnée, je ressens les bienfaits de ma rééducation récente. J’avoue l’excitation monte et le papillon joue très bien son rôle. Mon réflexe suivant est de vouloir accompagner les sensations ressenties par des caresses, et là, je constate que la sculpture en bois est bien étudiée, car cette poignée qui permet une bonne prise en main, vient aussi très naturellement se positionner en haut sur le clitoris et en bas au niveau de l’anus, stimulant de façon subtile ces zones. Je suis toutefois légèrement déconcertée car la présence de l’objet ne me permet pas de glisser mes doigts comme j’ai l’habitude de le faire sur mon intimité. Soit, je m’adapte et pose mon majeur sur la partie supérieure du papillon afin de le faire bouger en douceur. Tout ceci est bien excitant… mais c’est à ce moment là que bébé pleure, se réveille et que mon rôle de maman doit interrompre le test.
Plus d’une fois l’ébéniste a été curieux de savoir ce que je pensais de son œuvre et ce que je pourrais bien en écrire, mais il m’est difficile de donner mon avis éclairé avec juste cette première approche, il me faut plus de temps et de la solitude pour pouvoir pleinement apprécier et juger l’objet.
Ce n’est que quelques mois plus tard que je trouve enfin l’occasion d’un autre essai. Et oui, il n’y a pas mieux que le papillon pour pimenter un rendez-vous! Joueuse et dans le bon état d’esprit, je décide de porter le sextoy afin de me rendre à un rendez-vous avec une amie blogueuse à qui je sais que je vais raconter mes dernières petites aventures coquines. Cette fois c’est donc en me déplaçant dans les transports en commun, et sur une plus longue durée que je recueille les sensations. Et là, je dois dire, que ça n’a rien à voir avec la première fois, le fait d’être mobile, de marcher dans la rue donne au papillon toute l’étendue des sensations. En effet à l’intérieur de cette boule se cache une bille en acier qui donne la sensation de porter des boules de geisha. Lors du premier essai rapide je l’avais bien sentie, mais cette fois, c’est beaucoup plus flagrant, à chaque pas je sens les vibrations et j’entends légèrement le bruit de cette boule métallique! Heureusement, que je suis dans la rue avec beaucoup de bruits environnants et pas dans un bureau silencieux entourée de tous mes collègues autrement je crois que je deviendrai toute rouge! Je constate que porter le papillon plus d’une heure et en marchant n’est pas un problème, même si à un moment je mouille tellement que je sens le papillon légèrement glisser. J’arrive subtilement avec ma main à rapidement le remettre bien en place!
Ce second test est concluant, le papillon procure de bien meilleures sensations que mes boules de geisha. Je me suis d’ailleurs amusée à porter ces dernières à une soirée entre amis récemment, elles sont peut être plus discrètes au niveau du bruit, mais il est certain qu’en terme de sensations, désormais, je préfère le papillon!
Alors si vous avez envie de faire un cadeau original et personnalisé n’hésitez pas!
Merci à Idée du Désir pour ce test et sa patience!
PS: Oui, je prends du temps pour écrire, mais je le fait librement et consciencieusement, et rien de mieux que de porter de nouveau le papillon pendant la rédaction de cet article pour être certaine de bien retranscrire mes impressions ;)
-
Je suis allée me faire voir chez les grecs!
Le musée d’archéologie d’Héraklion est actuellement en travaux, aussi, la visite se résume à une courte exposition temporaire présentant un condensé des pièces majeures des antiquités crétoises. Parmi tous les objets présentés, un seul représente une scène d’amour, et pas n’importe laquelle! On peut en effet y distinguer une femme, en train d’être prise par deux hommes! J’aime l’idée, qu’une double pénétration, qui représente pour moi un fantasme absolu, figure ainsi sur un objet de la vie quotidienne, comme si c’était pour eux, une pratique des plus banales. Rien que pour cette raison, je crois que ça m’aurait plu de vivre à cette époque! ;)
NB: mon homme n’a pu s’empêcher de me sourire, lorsqu’il a vu que j’ai pris une photo avec mon téléphone portable, avec un regard complice, il m’a dit: « Toi! Je sais ce que tu viens de prendre en photo! ». Je deviens trop prévisible!
-
J’ai testé pour vous: le musée de l’érotisme
Où: 72 boulevard de Clichy 75018 Paris
Quand: Ouvert tous les jours de 10h à 2h
Combien ça coûte: L’entrée est à 9€, il est possible d’avoir une réduction en cliquant ici
A deux pas du Moulin Rouge, au cœur de Pigalle dans le 18ème arrondissement de Paris se trouve le musée de l’érotisme. Ce lieu est idéal pour ceux qui souhaitent allier visite culturelle et coquineries. S’étendant sur 7 niveaux, l’endroit regorge de représentations en tout genre ayant toutes un lien avec la sexualité. Que ce soient à travers de nombreux objets accumulés par des collectionneurs, ou par les figurations artistiques des différentes civilisations, les expositions riches et variées rendent comptent de la place de l’érotisme dans la vie de l’Homme. Alors que dans notre culture occidentale, la sexualité est souvent un sujet taboo ou perçu comme « le mal », on se rend compte à travers la visite des premiers étages du musée, que la sexualité est un sujet beaucoup plus évoqué et assumé dans les civilisations asiatiques (kamasutra, estampes japonaises) ou africaines (bois bandé, statuettes de fertilité), tant les représentations sont nombreuses.
Un étage entier est consacré aux maisons closes qui ont prospérées de la fin du 19ème siècle à 1946, documenté de photos et œuvres graphiques représentant cet univers fantasmatique par excellence, source d’inspiration pour de nombreux artistes. Les derniers étages sont consacrés à l’art contemporain et à des expositions temporaires.
J’ai aimé:
-La richesse et la diversité des collections, l’exposition temporaire sur Zlata impressionnante contorsionniste sexy.
-Entrer sans rougir, et ne pas avoir peur de croiser le regard des couples venus également découvrir ce lieu.Je vous conseille:
Être bien accompagné(e), et ne pas hésiter à profiter des petits recoins pour avoir les mains baladeuses, avant de proposer à votre partenaire de faire quelques emplettes dans les sexshops à côté…Combien de temps:
Il faut environ entre une heure ou deux pour visiter l’ensemble des espaces d’exposition, la visite peut toutefois être un peu plus longue si vous l’agrémentez de petites pauses coquines dans les recoins tranquilles du musée.En savoir plus: http://www.musee-erotisme.com/
-
Quand Lilou rencontre Aphrodite
Elle était là au milieu des autres, qu’avait-elle de plus? Je l’ai simplement trouvé belle, charnelle, sensuelle, intemporelle. J’ai été sensible à sa féminité, sa délicatesse, sa pudeur. Des milliers d’années nous sépare, d’autres ont été ou seront émus comme moi. Je suis restée devant elle quelques instants pour la contempler. Elle a ce que je n’ai pas, la capacité de traverser le temps, la beauté éternelle, mais j’ai ce qu’elle n’a pas, cette capacité à jouir de la vie, profiter des plaisirs et être émue.
-
Les Trois Grâces
Dans ce tableau Rubens se détourne de l’inspiration religieuse qui a été la sienne pour privilégier les thèmes mythologiques. Il choisit de représenter les Trois Grâces, déesses grecques qui représentent la séduction, le charme, l’amour, la beauté, le désir et le plaisir. Elles sont les filles Zeus et de la nymphe Eurynomé. Elles se prénomment Euphrosyne, Thalie et Aglaé c’est à dire “brillant”, “fleur”, “beauté”. Elles résident sur le Mont Olympe.
Il trouve dans la danse de ces femmes le prétexte à des jeux de courbes d’une grande souplesse, qui font écho aux méandres des draperies et du voile, aux complications des coiffures, à la guirlande de fleurs et au ruissellement de l’eau. Le peintre affirme son goût pour le traitement pictural des formes féminines généreuses, bien loin des corps anorexiques canon de beauté d’aujourd’hui.
Les trois grâces ont souvent inspiré les peintres et les sculpteurs, avec souvent autant de sensualité et de vitalité que ces déesses bien en chair.
-
Les femmes de René Letourneur
Peu connu du grand public, René Letourneur (1898-1990) fut l’un des derniers sculpteurs figuratifs français. Marqué par Rodin et Maillol, Letourneur obéit à la tradition classique et figurative. Prix de Rome en 1926, le sculpteur fait aujourd’hui l’objet d’une première rétrospective au musée de l’Ile-de-France à Sceaux, que je vous invite à découvrir jusqu’au 3 novembre 2009.
L’exposition présente une soixantaine de statues magnifiant le corps de la femme, sculptées dans le marbre de Naxos, de Carrare et de Sienne ou fondues dans le bronze. « La taille directe peut se comparer à une improvisation d’organiste, les esquisses préliminaires du sculpteur étant comparables au schéma de composition que le musicien aura en tête lorsqu’il déroulera son récit», affirmait René Letourneur.
Voilà donc une occasion rare d’admirer la sensualité et la beauté des nombreux corps de femmes taillés dans le marbre ou ciselés dans le bronze par l’artiste.
Ps: ça faisait bien longtemps que je ne vous avait pas parlé d’art et je dois dire que ça me manquait!
-
My pleasure and Me
Les hommes qui se dévoilent sur la blogosphère sont plutôt rares! Mais heureusement parfois on trouve de belles exceptions! Et je dois remercier Djinn d’être venu se perdre sur ces pages, car cela m’a permit de découvrir les siennes. J’aime son approche artistique, la façon originale et sensuelle avec laquelle il se dévoile. Ce que j’ai apprécié davantage, c’est la sensibilité d’une personne qui comme beaucoup d’autres a eu besoin de temps pour appréhender son corps et s’accepter. Je vous laisse admirer les beaux tatouages et le résultat…
http://mypleasureandme.blogspot.com/
-
Lilou par Fragon
Parfois, je reçois de jolis cadeaux dans ma boite mail! Voici une pose, pas forcément des plus sensuelles qui a inspiré Fragon!