Actualité
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Jour de décadence
Jour J, je suis super excitée à l’idée de ce que nous sommes en train d’organiser, il nous reste à valider la réservation de la chambre, à s’assurer que l’homme que j’ai sélectionné est toujours partant, et laisser libre court à toute sorte d’envie qui s’imposerait. Aujourd’hui tout est possible et cette perspective est très enivrante. Je réponds à quelques sollicitations, dont celle d’un charmant photographe. Je suce mon homme quelques instants, avant de se lever, laissant l’envie de plus en suspens. « Je te baiserai seulement ce soir! » me promet-il.
J’appelle ma maman pour m’assurer qu’elle est toujours d’accord pour s’occuper de nos « bébés qui sèment la pagaille ». Je prends ma douche, mets les enfants dans le bain. Alors que mon homme regarde une dernière fois les chambres d’hôtel pour valider notre choix, je lui demande si la perspective de rencontrer un deuxième homme dans la soirée lui conviendrait. « Pourquoi pas, c’est toi qui choisi mon amour!
– Et me lécher un peu là maintenant sans me faire jouir? »
Il ne se fait pas prier pour mon plus grand plaisir.
Pour la chambre, nous décidons de faire une folie et de choisir une suite dans un hôtel près de Saint Michel. Le budget est un peu plus important, mais la chambre est très spacieuse et nous permettra d’être plus à l’aise pour recevoir tout invité. Je propose au photographe de nous rejoindre après le restaurant pour qu’il soit mon dessert. Il accepte.Un troisième homme, un mec qui a l’air cool et marrant est dans les startings blocks, trop loin pour que je puisse habituellement donner suite, il se montre très motivé à l’idée de me rencontrer:
« C’est dommage de ne pas pouvoir baiser à cause de la distance, je suis sur qu’on s’entendrait bien, il faut qu’on trouve une solution!
– C’est quoi tes dispos sur aujourd’hui et demain?
– Cet après midi et demain toute la journée.
– Nous avons réservé un hôtel, pourquoi pas nous apporter les croissants demain matin?
– Tu te fais baiser déjà cette nuit?
– On a prévu une ou deux rencontres cet après midi et ce soir. Si j’ai encore faim je te contacte pour les croissants, on a la chambre jusqu’à 11h. »Je m’habille sexy, choisi ma jolie lingerie, prépare un sac avec les escarpins, les bas, les sextoys… Il est 14h lorsque nous prenons la route. On dépose les enfants, sans trop s’attarder. Direction Paris! J’informe mon homme que notre premier rendez-vous sera vers 16h, ce qui nous laisse juste le temps d’arriver à l’hôtel. A la réception l’homme nous demande si nous avons fait bon voyage, nous sourions. La suite est dans l’autre bâtiment sur le trottoir d’en face, nous sommes contents de voir que c’est une entrée indépendante, la venue d’invités sera plus discrète.
Nous avons à peine le temps de découvrir la chambre et sa déco rétro, que je reçois un message: « Je suis là! » Je lance à mon homme: « Tu restes là, je vais le chercher! » Je lui ai donné rendez vous sur la place à proximité. Je le vois au loin, je m’approche pour m’assurer que c’est lui, avec les masques, c’est pas forcément simple de se reconnaitre.
Les quelques mètres à parcourir me permettent de lui expliquer que le contexte de notre rencontre est un peu particulier, que ça ne se déroulera pas comme si nous étions seuls tous les deux, que le temps que j’aurai à lui consacrer sera limité à ce qu’il se passe dans la chambre, mon mari n’interagira pas ou peu. « Très bien, je m’adapte! » Nous entrons dans la chambre. Les présentations sont rapides. J’enlève mes bottes, l’invite à enlever ses chaussures, et nous nous lançons directement dans un rapprochement, très doux et sensuel. Nous nous déshabillons mutuellement vêtement après vêtement, prodiguant par la même occasion d’agréables caresses. Pendant qu’il caresse ma poitrine je cherche du regard mon homme, je vois un sourire sur son visage. Il y a des miroirs dans la pièce, cela me permet de voir dans le reflet de celui ci, les mains de mon amant sur moi et mon homme installé dans le canapé. Une très belle image de candaulisme. Une fois le plus gros des vêtements tombés, mon homme nous dit: « Il y a un lit à côté! »
Nous nous y installons. Il s’en suit des vagues de douceur et sensualité. Je le libère de son boxer, ne résiste pas à l’envie de goûter à cette verge bien tendue. Il a un corps métissé parfaitement musclé. Mes mains glissent partout, je le sens vibrer. Ses doigts aussi s’aventurent sur moi et me font frissonner. Nous prenons le temps de savourer ces ondes, cette envie monter. Je m’allonge, il se cale dans mon dos, contre mes fesses, tout en délicatesse et douceur. Nous restons de longues minutes comme cela à profiter délicatement l’un de l’autre. C’est littéralement du slow sexe, qui est très puissant en terme d’excitation et de plaisir. De la subtilité, de la sensualité. Je lance un regard en direction de mon homme à l’occasion. Il semble apprécier, même s’il ne nous observe pas en permanence puisqu’il navigue en parallèle sur son téléphone. Vient alors le temps de se parer d’un préservatif pour envisager aller plus loin, l’occasion d’aller glisser quelques mots à l’oreille de mon mari pour s’assurer verbalement que tout va bien. RAS, je peux continuer sereine avec mon amant.Je le reprends en bouche pour l’aider à enfiler la protection, je suis allongée sur le dos tandis que mes jambes glissent sur le côté au moment où il vient en moi, tout en douceur comme le début. Puis avec un peu plus de rythme. Il semble très sensible à chaque interaction, très excité peut être par la situation. Il ne tarde pas à jouir, son plaisir est beau à voir.
Nous le laissons disposer de la salle de bain. Après sa douche, je vais échanger quelques mots avec lui. Il me dit qu’il a passé un bon moment et qu’il va nous laisser profiter de la soirée en amoureux. Je m’excuse pour le côté un peu expéditif de ce rendez-vous. « Pas de soucis, l’essentiel c’est le plaisir de chacun! » Je le raccompagne jusqu’à l’entrée de l’hôtel, le remercie pour l’agréable moment que je viens de passer.
17h30, je prends une douche à mon tour, puis me rhabille, il est l’heure de sortir boire un verre. Je demande à mon chéri s’il est partant pour un autre rendez-vous en soirée. « Comme tu veux! J’ai beaucoup aimé, mais je trouve qu’il ne t’as pas beaucoup baisé »
Je regarde mon téléphone, un message du photographe: « Hello, désolé j’ai un imprévu pour ce soir, je suis désolé, je viens de l’apprendre alors je te le dis le plus tôt possible! »…
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Ces questions existentielles
Je n’ai pas encore 40 ans, mais je m’en approche, et je crois que depuis la naissance de mon deuxième enfant, et ce sentiment d’avoir atteint mon objectif de vie, je suis dans cette « crise » de la quarantaine. A mi chemin de ma vie, à mi-chemin de mes réflexions, de mes envies. Faire le bilan de ce que j’ai accompli, ce que j’ai peut être raté aussi, et pouvoir encore me dire que je peux choisir une direction, donner une impulsion, donner un sens, un cap, au reste de ma vie.
A l’âge de 9 ans, j’ai fait un malaise et perdu connaissance, j’ai pris d’un coup conscience de la mort, j’ai serré fort mes parents dans mes bras, en ayant conscience qu’un jour ils ne seraient plus là. (cela fait désormais plus de la moitié de ma vie que mon papa est ma bonne étoile) J’ai tremblé aussi, seule sous mes draps à avoir peur de mourir, à avoir peur de vieillir, à avoir peur de cette période de ma vie où l’avenir serait moindre que le temps déjà écoulé. De ma vision de petite fille, je me suis souhaitée de mourir jeune, sans souffrance, aux alentours des 35 ans, pour ne pas avoir à me voir vieillir, et avoir cette jeunesse éternelle. J’ai appris à vivre avec ces peurs, à finalement mieux profiter des secondes qui passent. Voilà pourquoi depuis ces 35 ans, et cette maturité acquise je veux encore plus vivre, et je me cherche un nouveau cap, et imagine pourquoi pas la création d’une entreprise. 18 ans déjà que je vis avec mon homme et je me dis parfois, que je me suis laissée porter, que j’ai mis de côté la maison de campagne où j’aimais aller en vacances pendant mon adolescence, j’ai délaissé ce piano, qui sert aujourd’hui de meuble sur lequel on pose les photos et les papiers. J’ai l’impression de ne plus avoir de personnalité, à ne plus choisir le programme télé. Et tout ceci m’épuise, car à trop chercher un ailleurs, ou à voir ce que je ne fais pas, j’en oublie parfois le présent, ce présent si important et précieux à mes yeux.
Mon présent, ce sont ces petits bonheurs que je me suis construits , ces sourires, ces câlins, les histoires du soir, les massages avant le couché des enfants, les petits bobos, les séries télés regardées auprès de mon homme (même si je ne les choisis pas), les restaurants, les spectacles, une balade en forêt, le soleil sur la peau, la musique, les carrés de chocolats, la douceur d’une caresse, le bruit de l’eau, me plonger dans son regard, rire de ses blagues, le serrer dans mes bras, le pouvoir des mots. Ces soirées d’exception, ces rencontres que j’ai su créer et raconter, ces choses simples, banales qui accumulées les unes aux autres font de moi une femme simple, mais une fille, sœur, épouse, amante, et maman heureuse et épanouie, pas si banale que ça finalement.
Profiter du présent, de ce cadeau de la vie, c’est la plus belle chose que la vie m’a apprise à l’âge de 9 ans, profiter de tout ce que la vie peut nous offrir qu’importe ce que les autres en pense, qu’importe si pour d’autres ce n’est pas concevable. Ma sexualité, ma liberté, c’est la vie que j’ai choisie, celle qui me permet d’exister et de vivre plusieurs vies en une seule. Vivre et vibrer, intensément dès que possible, ça n’a pas de prix!
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Prendre le temps…
Souvent dans la vie, tel un papillon, j’ai volé de fleur en fleur, je me suis laissée porter par le vent, j’ai butiné, récoltant des souvenirs de ces instants de folies ou d’émotions.
Mais à papillonner, j’en ai parfois oublié mes premières envies, celles susurrées à l’oreille de mon chéri à l’été 2006: « L’idéal serait un couple, comme ça, cela permettrait toutes les possibilités ».
Je suis sortie de ma zone de confort, j’ai vécu ma première fois avec une fille, puis ensuite mon premier trio sensuel avec son homme, mais la distance, le temps, nos timidités, n’ont pas permis de le revivre sur la durée.
Avec le temps, j’en ai vécu des trios, avec deux hommes, ou deux femmes mais rarement avec un couple déjà constitué, et ce détail fait toute la différence en matière de plaisir! J’ai eu l’occasion de le vivre l’année dernière lors d’une nuit de juillet, mais nous n’avons pas réussi à trouver d’autre date pour nous revoir! Cela m’a néanmoins clairement donné l’envie d’être celle qui pimenterait la vie d’un couple!
Quand je fais le point sur ma vie libertine, le constat est évident: les relations à distance ne facilitent pas les choses, même si les affinités sont bien là. Alors pourquoi ne pas prendre le chemin inverse et essayer de trouver dans les personnes à proximité, les affinités qui permettront de vivre pleinement une relation intime idéale avec un couple!
C’est dans ce but qu’à la fin juillet j’ai créé un profil sur Wyylde, telle une licorne, avec une fiche femme seule, précisant dans mon annonce mon statut marital, ma ville et ma recherche.
J’avais une offre découverte de 7 jours, me permettant d’entamer la conversation avec 10 profils par jour. J’ai filtré: la distance, le profil, la recherche, parcouru les annonces, regardé les photos. Un profil sortait du lot, avec évidence, alors j’ai osé semer la première graine « Bonsoir, juste un petit mot pour dire que j’aime bien votre profil… ;) »
Deux jours sont passés. Je me suis quelque peu égarée. J’ai reçu beaucoup de sollicitations, des messages que mon offre découverte ne me permettaient parfois pas de lire. Puis, je me suis dit que peut être mon message était trop court, n’en disait pas assez sur moi, alors j’ai ajouté:« Bonjour à vous deux, j’espère que vous allez bien. Je suis « nouvelle » et je trouve votre profil en cohérence avec mon état d’esprit » et j’ai enfin eu le plaisir d’avoir une réponse:
« Bonjour, merci pour votre message, nous apprécions également votre profil, on serait ravi d’échanger avec vous puis si le feeling est réciproque faire votre connaissance. Bises«
C’est surtout Madame au clavier. Nous passons sur nos téléphones. Nous avons chacune une petite appréhension au moment d’échanger une photo, espérant plaire à l’autre. Mot après mot nous avons été mutuellement séduites. Nous convenons d’une première rencontre un midi à la terrasse d’un café ou en soirée chez eux, les deux m’iront, sa réponse: « Je serai assez tentée que l’on ne se voit que ce soir. En plus nous n’avons jamais reçu sans faire connaissance autour d’un verre d’abord, ce serait donc une première pour moi et j’avoue que cela ajoute du piquant! » C’est justement ce que j’ai envie d’apporter. Après avoir couché les enfants, je me pare de lentilles et mascara, du GPS et de cette petite plante grasse aux petites pointes piquantes, le petit cadeau parfait pour l’occasion.
Je me gare à proximité de la résidence, j’appelle. « Je viens te chercher en voiture, ce sera plus simple que de t’expliquer comment ouvrir toutes les portes! » Voilà qui est original! Elle arrive, aussi belle que sur sa photo. Je ne sais pas encore à quoi ressemble son homme, et je ne suis pas déçue en le découvrant. J’aime ce regard pétillant qu’il a quand il regarde son épouse. Elle commence par me faire visiter l’appartement, l’échange est naturel et fluide. Nous passerons des heures à faire connaissance autour du mojito qu’elle a pris soin de préparer. Doucement, mot après mot, j’explique les étapes qui m’ont permis de devenir libertine, Lilou, polyamoureuse, maman.
Ils sont plus réservés, moins expérimentés, probablement étonnés par les récits de certaines de mes folles aventures. Je me dis que peut être c’est un peu trop, que ça peut les impressionner, mais j’ai envie d’être moi-même, authentique. Il est plus d’une heure du matin, la fatigue commence à se ressentir, je n’arrive pas à percevoir s’ils veulent aller plus loin ou pas. Je ne veux pas faire de geste qui pourrait paraître déplacé ou mettre mal à l’aise. J’irai à leur rythme et peut être que cela signifiera devoir revenir, ça me va. Ils se regardent, communiquent entre eux sans un mot. Puis les choses deviennent plus explicites, elle me dit: « Si tu veux, dans la chambre d’à côté nous avons de l’huile de massage et nous pouvons te proposer un moment de détente ».
La suite sera douce et délicate, naturelle. Un apprivoisement de nos corps en douceur. Des baisers fougueux entre elle et moi et lui qui nous regarde. J’ai aimé parcourir son corps et me laisser enivrée de ses caresses. J’ai adoré l’embrasser encore et encore, glisser mes doigts dans son intime et la laisser également me faire trembler. Lui qui se joint à nous, timidement. N’osant pas nous déranger. Je crois que nous avons toutes les deux aimé chacune notre tour l’avoir en bouche pendant que l’autre nous léchait.
Je suis repartie à 3h30 passé, avec une envie évidente d’encore. Si avec elle les baisers se sont fait langoureux très vite, lui, n’a pas osé m’embrasser, moi non plus, nous avions probablement encore besoin de définir le cadre de nos jeux et de davantage discuter pour connaitre les envies et les limites de chacun.
La deuxième soirée avec eux, fut en grande partie similaire à la première. Une première approche un peu timide. Un long échange de plusieurs heures sur nos expériences libertines, avant de passer dans la chambre d’à côté. J’adore ses baisers, ma langue sur son clito, la sienne sur le mien. Nos silences sont tout aussi agréable que nos conversations. Je la trouve beaucoup plus audacieuse dans l’intimité qu’autour d’un verre, ça me plait. Nous allons légèrement plus loin que la première fois, lui m’embrassant, et toutes deux ensemble, assemblant nos bouches à sa virilité. Il est 5h du matin cette fois, lorsque nous croulons sous le sommeil. Le couple rejoint sa chambre, et je reste dormir dans la chambre d’ami.
Le lendemain matin, c’est lui qui s’est levé en premier, il est venu me demander si j’avais passé un bon moment, si j’avais eu du plaisir, si j’avais des attentes particulières ou l’envie d’aller plus loin… Nous avons mis des mots, sur nos ressentis, nos envies, présageant de beaux moments à venir…
La suite, reste à écrire, et je dois abandonner le clavier, plus que quelques heures avant de les retrouver…
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Et après?
Des mois que rien n’était possible, que seuls quelques SMS permettaient d’avoir des nouvelles. En mars il m’avait dit qu’il devait déménager en juin, ça laissait le temps de pouvoir se voir, et puis confinement. Alors lorsqu’il m’informe qu’il part à la montagne dans 3 jours pour aller chercher un appart et s’installer là bas, l’envie est une évidence.
Arrêtons d’avoir peur de tout, et profitons de ces moments d’exceptions qui ne seront bientôt plus possible aussi facilement. Et dire que tout l’hiver, je n’ai pas eu le courage de faire ces 50 km qui nous séparent, alors je sais que je n’irai pas jusqu’à sa montagne pour une nuit torride.
Avant de le rejoindre, je me suis imaginée des retrouvailles fougueuses, indécentes, torrides. J’avais envie de lui proposer de faire des photos, des vidéos même, pour immortaliser tout ça, comme pour avoir des traces, des souvenirs de nos étreintes.
La réalité fut toute autre, le champagne et le plaisir au rendez-vous, comme à chacune de nos soirées et de nos nuits. Mais finalement, même si j’ai osé lui proposer quelques jouets pour pimenter nos ébats, l’appareil photo est resté sur le sofa.
Point besoin de photo ou de vidéo pour me souvenir de lui, nos instants sont bien ancrés dans mon esprit. Le plaisir aussi, toujours au sommet!
J’aime son univers, sa musique et les belles images qu’il me fait à chaque fois découvrir. Assurément, il sera heureux dans sa montagne avec son drone! -
Retour à la case Lilou
Je teste des choses, je tourne en rond, je me cherche, me pose des questions existentielles. Je bataille avec moi même depuis des mois pour essayer de faire naître cette femme entrepreneuse qui est en moi! Et si c’était aussi simple que d’entreprendre un homme j’aurai déjà un numéro dans la poche… de SIRET!
Je tourne en rond avec mes envies, ma double ou triple vie, le côté sage, le côté sexy, et la personne au milieu. Co-exister, co-habiter, co créer avec toutes mes identités!
Des comptes Facebook, Twitter ou Insta perso, pro, sexy… des contacts à la pelle, à ne surtout pas mélanger, manipuler le clavier avec précaution. Passer d’un téléphone à un autre, d’un écran à l’autre. L’ordi pro, perso, de bureau. Glisser mes doigts sur les claviers, flirter sur la toile, être convoitée par les hommes ou les marketeurs qui veulent me proposer leur dernière formation marketing ou leur super outil pour générer du trafic, des leads, faciliter la prospection!Et puis se rendre compte que certaines choses ne sont pas pour moi, que dans ce monde là aussi, j’ai besoin d’être moi, que démarcher, prospecter n’a jamais été ma façon de faire, ma façon d’être. J’ai toujours réussi à provoquer mes envies, je trouverai bien le moyen de faire naître mon projet. Quel qu’il soit. A chaque fois que mon cerveau part en ébullition, à chaque fois que j’écoute mon intuition, à chaque fois que je cherche cette vibration, c’est ici que je reviens, car Lilou est l’une des plus belles aventures de ma vie, et c’est elle qui me pousse à réaliser mes rêves à concrétiser mes envies, et je crois qu’il faut que j’accepte que je ne peux pas entreprendre sans elle et qu’il faudra forcément une petite touche sexy!
To be continued…Crédit photo Pierre Emmanuel Rastoin.
NB: Merci à M. pour ton écoute et ton précieux temps!
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Parce qu’il y aura un après
Nous vivons un moment qui marquera notre histoire. Un bouleversement qui aura des conséquences. Liberté, c’est le premier des trois mots de notre devise nationale, et pourtant nous en voici tous privé, pour une durée indéterminée. Il n’est plus possible de me promener tranquillement dans un parc, de visiter un musée, prendre la voiture pour rendre visite à ma maman ou à un amant. Nous voilà enfermés dans un huis clos, qui n’est pas toujours facile à gérer. L’impression d’être une femme au foyer à devoir gérer les enfants en permanence et les repas midi et soir. Comme beaucoup, je suis au chômage, les trois jours de télétravail étaient de toute façon difficile avec deux enfants en bas âge.
Il va falloir faire preuve de patience, probablement beaucoup de patience, et rien n’est facile pour personne. Les rues sont désertes, parmi les rares passants certains portent gants et masques. Les premiers jours, la cohue dans mon supermarché m’a fait ressentir quelques émotions. Comment a-t-on pu si rapidement en arriver là? Il y encore quelques semaines, lors du dernier apéro libertin, je faisais la bise à bon nombre de personnes n’ayant pas le sentiment de me sentir menacée, et puis ce matin, je vois un véhicule où il est écrit « Urgence Oxygène » et deux hommes en sortir avec masque et gants au coin de ma rue…
Mais ce confinement ce n’est pas que cette ambiance anxiogène. Même si c’est fatigant je prends à cœur mon rôle de maîtresse d’école. Je me surprends à trouver des ressources pour proposer à mes enfants des activités, des ateliers. J’ai appris à faire des cœurs en pâte à sel. Je les câlines et leur dit « Je t’aime » deux fois plus que d’habitude. Ce n’est plus la course le matin pour arriver à l’école avant que les portes ne ferment. On peut prendre le temps de jouer, de rire, rester en pyjama un peu plus longtemps si on veut, inventer des jeux, regarder les escargots, ramasser les feuilles dans la cour, faire un grand ménage de printemps. Et puis il y a ce calme qui fait du bien, on pourrait presque méditer dans la rue! Je réalise la chance que j’ai de vivre dans un environnement agréable où la nature a une grande place. Quel plaisir d’entendre les oiseaux!
Et si finalement, ce confinement était aussi pour moi une opportunité. L’occasion d’enfin finir l’enregistrement du récit de ma première fois dans un sauna, suivre cette formation que je n’avais pas eu le temps de faire et d’enfin m’investir dans la concrétisation d’une envie: la mise en place d’un business en ligne, en automatique. Voilà des années que je sais que c’est possible, des mois que les idées se succèdent les unes après les autres, mais que j’avais du mal à me lancer. Et puis il y a quelques semaines j’ai eu un déclic, j’ai trouvé le moyen de rassembler les pièces du puzzle, j’ai saisi cette opportunité qui me permettra d’enfin me lancer, de sortir une nouvelle fois de ma zone de confort. Je sais qu’un simple clic peut changer une vie! C’est un concept auquel je crois, moi qui aime apprendre et une belle opportunité pour tous ceux qui rejoindront le navire de se mettre à l’abris à l’avenir de la crise que nous traversons!
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Des hauts et des bas
Il y a des périodes comme ça, souvent l’hiver pour moi, où il se passe moins de choses. Des baisses de morales, de la fatigue, des contrariétés, tout ça affecte très facilement parfois ma vie intime, mais dans ces moments là, je me dis que ça passera. Parce qu’assurément, les hauts je les préfère sexys et décolletés, et les bas, autofixants, en résille ou accrochés à un porte jarretelle! ;)
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A méditer !
A-t-on réussi sa vie quand on a un article sur soi dans l’Union ?
C’est agréable en tout cas de se voir sur papier glacé, maintenant il ne me reste plus qu’à lui faire de la place dans ma boîte à précieux souvenirs.
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Une bonne soirée
Se réunir pour réfléchir sur les ingrédients qui font le succès d’une soirée libertine, venir juste après le bureau en pantalon pull lunettes, pour partager une vision, se mettre d’accord sur une organisation, proposer chacun avec nos compétences et nos affinités nos contributions. Boire un verre, manger un morceau et forcément parler de nos expériences, raconter nos anecdotes, rire de nos situations cocasses. Réaliser que nous avons travaillé pendant des années dans le même bâtiment, déjeuner dans la même cantine sans même le savoir! Réfléchir à la définition de l’amant(e), parler d’éjaculation féminine, de plaisir anal, prostatique, d’orgasme cérébral, d’hypnose érotique, de tantrisme… Et se dire en fin de soirée: mais pourquoi est ce que l’on s’est donné rendez-vous dans un bar ? La prochaine fois un sauna sera certainement plus sympa !
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Belle année 2020!
2019 aura été une année de transition, une année où les idées, et les envies ont fusées. J’ai renoué avec Lilou et avec les nouvelles rencontres, je me suis retrouvée, semblable et différente. J’ai semé des petites graines, qui germeront peut être en 2020, ou même après qu’importe! L’important est toujours de prendre ici du plaisir! De rester moi en toute simplicité!