Actualité

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    Entre mes mains

    Nos premiers rendez-vous ont été fluides et spontanés, de vrais « Fuck Yes » : 3 rendez-vous tard le soir, en une semaine, révélant une belle comptabilité physique et du plaisir en perspective. On a plus baisé que discuté et je ne sais pas encore si cette relation qui me semble prometteuse se transformera en belle complicité, j’aimerai bien. Nous ne savons quasiment rien l’un sur l’autre. Tu sembles être un homme occupé, insaisissable. Nos échanges sont ciblés sur l’essentiel: nos envies et nos compatibilités d’agenda pour les assouvir. Depuis 3 semaines c’est plus compliqué pour se voir.

    Tu commences souvent les discussions après 22h par l’emoji d’une rose ou d’un baiser
    Je te réponds:
    « Quand est-ce que tu seras dispo pour un moment sympa ?
    -Pas trop le moral. J’ai envie de me laisser faire plutôt que d’agir, ce qui n’est pas trop cool pour toi, J’ai envie d’être branlé dans ma voiture. C’est pas glamour comme fantasme.
    -Moi j’ai envie d’une vraie complicité simple
    -Je sais, je ne sais pas pourquoi je suis en panne comme ça: Juste dans un mood de me laisser faire, une femme qui me fasse bander et me fasse du bien de manière désintéressée et pas parce que j’ai une grosse queue dont elle veut profiter. Bref, besoin d’être chouchouté. Ça m’arrive de temps en temps.
    -Tu veux venir?
    -Si tu me branles dans ma voiture, et me fais jouir doucement. Pas envie de monter dans ta chambre et de te prendre sauvagement
    -Juste avec mes mains ?
    -Oui et un peu d’huile… »

    Tu te mets en route et arrives une vingtaine de minutes plus tard.
    Je t’attends en bas, et pour la première fois je monte dans ta voiture. Il ne nous faut pas grand-chose, juste une place pour se stationner dans un endroit calme et sans éclairage. Nous tournons un peu, finissons dans une voie sans issue, tu es contraints de faire une marche arrière sans grande visibilité. Lorsque je te suggère de tester une autre allée tu me sors: « Je vais te maudire si on se retrouve encore coincés! » Tout ce que je veux, c’est ton plaisir. J’ai déjà ma main froide depuis quelques minutes sur ta queue. Le froid semble excitant.
    Nous trouvons enfin une place pour mettre à exécution notre envie. « On peut aller à l’arrière, il y a des vitres teintées ». Tu installes un plaid que tu avais dans ton coffre entre les sièges avant pour réduire la possibilité d’être vus.

    Enfin mes mains peuvent prendre pleine possession de ta queue, une au-dessus, l’autre en dessous, je la recouvre complètement, avec douceur et fermeté. Tu laisses échapper une expiration, semble tout excité. Ton membre est bien dur, je peux bien le sentir. Toi qui ne veux pas être considéré que comme une grosse queue, tu viens pourtant de la placer au centre de notre connexion, en la glissant entre mes doigts, qui se mettent subtilement à l’œuvre. De petits gestes, tout en douceur, lents, millimètre après millimètre, maintenir une tension, sans faire grand-chose. Accueillir les sensations, être à l’écoute des réactions de ta virilité, de ta respiration, de tes mots. « C’est trop bon, tu as déjà fait ça, c’est pas possible… » Jamais vraiment comme ça, de cette façon-là et uniquement cela. Une première pour nous deux, une petite folie, une parenthèse que nous avons plaisir à faire durer. Je varie les gestes, l’intensité, le rythme, je compose une partition à l’écoute de ton souffle, de tes gémissements, de ce plaisir qui semble t’envahir.

    J’aime cette idée de te faire passer un message à travers mes doigts: oui je peux être à l’écoute de tes envies, réaliser ce fantasme, te câliner, te chouchouter, faire abstraction de mon envie de te sentir en moi. Je te comprends, tu ne veux pas qu’on s’intéresse qu’aux sensations qu’un homme bien membré peut procurer aux femmes, tout comme je n’ai pas envie qu’on vienne juste pour me baiser et qu’on reparte. Je te le dis, avec des mots cette fois: « J’ai vraiment envie de faire ta connaissance, d’apprendre à te connaitre, petit à petit, parce que c’est aussi comme ça que l’on prendra plus de plaisir ensemble ».
    On échange un baiser, une étreinte, tu as envie de voir et caresser mes seins. Tu soulèves mon pull tandis que mes mains se remettent doucement en action. Tu as envie que je te raconte cette soirée « Apéro libertin/sauna » de vendredi. Tu sembles moins gêné cette fois que je te parle d’un autre homme. Peut-être qu’avec ta queue entre mes mains, c’est plus simple. Je ne te branle pas vraiment, je te caresse, je descends jusqu’à tes bourses pour les enserrer, pas besoin d’huile finalement: « Tu es douce! » Ma douceur se métamorphose en fermeté, puis le rythme s’accélère, les gestes se font plus précis, plus amples et plus rapides, nul besoin de ma bouche cette fois pour te faire gicler avec une belle intensité, et des cris que tu ne peux contenir. J’en ai partout sur les mains, heureusement que tu as pris aussi des lingettes…

    Je crois que désormais je ne pourrais m’empêcher de sourire à chaque fois que je passerai par là pour aller au bureau, et de repenser à cette bulle de plaisir à l’arrière de ta voiture…et je suis ravie du dialogue que cela a fait naitre et des futurs moments en perspective…

  • Actualité,  BDSM

    Ma deuxième Nuit Dèmonia

    Après des mois de privation de sortie, il est clair qu’une soirée aussi énorme que la Dèmonia ça fait du bien! Et encore une fois, il y avait beaucoup de monde c’était impressionnant. Tenue cuir, latex, vynil ou wetlook et pass sanitaire obligatoire. Une fois entrée dans l’antre du Faust j’ai eu beaucoup de plaisir à admirer les tenues les plus déjantées les unes que les autres! Du cuir, du latex à profusion, des hommes travestis, des femmes seins ou fesses partiellement à l’air dans des tenues très sexys!

    Cette année je me suis faite plaisir en m’offrant une paire de bottes gothique de la boutique Dèmonia. Des talons hauts, des brides à l’avant, de la dentelle noir sur fond rouge et de jolis lacets sur les côtés, je les trouve très classe. Il n’y a malheureusement qu’à ce type de soirée que je peux porter sans rougir cette magnifique paire de bottes! Afin qu’elles soient mises en valeur j’ai choisi une jupe en cuir et un collant ouvert en résille. Pour le haut, ce fut pour moi l’occasion d’enfin porter un joli corset rouge et noir pour être en accord avec les bottes! Le tout était finalement bien sage par rapport à toutes les tenues hyper sexy autour de moi! Des amis m’ont alors conseillé de relever un peu la jupe pour que l’on puisse apercevoir le collant ouvert sexy! C’est agréable de sentir que dans cette soirée on peut tout oser assumer, être soi sans avoir peur du qu’en dira-t-on!

    Je profite du bar et du dance floor avec son mur de led rouge géant, la musique est à fond, l’ambiance top avec des musiques populaires des années 80 remixées. Il y a un personnage avec un costume sublime sur des échasses avec des décorations de lumières. Je retrouve ensuite un groupe d’amis installés dans un canapé dans la pièce d’à côté à proximité d’une cage et d’une croix de Saint André. L’une d’entre elle me dit qu’elle a croisé un collègue. J’imagine les conversations mardi à la machine à café. Hormis Camille, une habituée des lieux qui m’avait accompagnée lors de la dernière édition, tous découvrent la soirée pour la première fois, nous avons beau être libertins, on se sent « petits joueurs » dans ce milieu BDSM.

    Alors que je suis tout près de la croix de Saint André, un homme s’y installe, me regarde et me tends les lanières. J’attends un peu pour être sûre de bien comprendre: oui il souhaite bien que je l’attache et que je joue avec lui. Il a une bonne tête, il n’a pas l’air méchant, Camille non loin de là m’aide à l’attacher correctement et me tends sa cravache rose à paillettes! Je passe quelques minutes à sourire en parcourant son corps avec la cravache, en donnant des petits coups à l’occasion, pendant que Camille passe ses griffes sur son torse. Cela m’amuse, le moment est très agréable, pour lui comme pour moi semble t’il, mais je ne me sens pas légitime dans le rôle de domina. Il le comprends et me demande de lui en trouver une pour jouer avec lui… Il y a tellement de personnes dans cette soirée dont c’est vraiment l’univers qu’il ne devrait pas avoir trop de difficulté à trouver.

    Mon amie Sandra pas loin me montre sa cravache noire, m’avoue qu’elle a envie de jouer. « Tu veux m’attacher? » « Non, non parce que si je commence je vais avoir envie d’aller loin et je sais que ce n’est pas forcément ton truc! » C’est alors qu’un homme avec une très belle tenue de soubrette en vinyle s’approche d’elle. Le jeu s’instaure entre les deux. Une place s’est libéré sur le canapé j’en profite pour m’assoir, cela repose un peu mes pieds perchés sur hauts talons.

    Posée, je n’ai plus qu’à admirer le spectacle qui défile sous mes yeux, les costumes sexys et extravagants qui défilent sans cesse et juste devant un homme torse nu est en train d’attacher une superbe femme avec des cordes rouges. Perchée sur de beaux talons elle porte des bas résilles tenus par un magnifique porte jarretelle en vinyle. La complicité entre les deux est belle à voir, au fur et à mesure qu’il l’attache et la suspend il l’enlace, l’embrasse avec affection. Il prend soin d’elle et s’assure que tout va bien à chaque instant.

    Sandra m’avoue qu’elle a bien aimé jouer, cette soirée ravive des envies semble-t-il. Nous avançons jusqu’au bar au milieu de la foule en nous tenant par la main. En trinquant je ne peux m’empêcher de lui déposer un baiser sur son décolleté. Plus tard elle fera quelques ajustements sur ma tenue, relevant bien ma jupe en cuir, relaçant avec un ami mon corset, et finissant selon ma suggestion par m’enlever mon string qui finira dans la poche de son homme… Non loin de là une femme était posée par terre en train de se faire lêcher par son soumis, beaucoup d’autres ont laissé libre court à leurs envies…

    C’est le genre de soirée à laquelle je risque de prendre goût, et la prochaine fois, il est possible que j’ai envie d’oser être plus sexy…

  • Actualité,  BDSM

    Nuit Demonia J-30

    Tu fais quoi le 30 octobre 2021?

    Si tu as envie de participer à une soirée déjantée, pleine de costumes latex, vinyle, cuir ou wetlook, juste par curiosité ou parce ce que c’est ton kink, c’est encore le moment de te procurer des places pour une nuit de folie! Il y a deux ans, lors de la dernière édition je n’avais jamais participé à une fête aussi impressionnante! Si tu veux écouter le récit de ma soirée démonia c’est ici

    Pour cette année je me suis achetée de supers bottes et une petite jupe en cuir, que j’ai prévu de mettre avec des résilles, hâte de pouvoir mettre tout ça avec d’autres accessoires! ;)

    Cette soirée extraordinaire se déroule au Faust en dessous du Pont Alexandre III à Paris le 30 octobre 2021 de 22h à 6h et si tout va bien j’y serai, certainement, en très bonne compagnie ! :)

  • Actualité,  Libertinage,  Réflexions

    Coup de cœur

    Un profil bien écrit, des photos sublimes, de premiers échanges prometteurs, indéniablement un petit coup de cœur pour cet homme qui en plus n’est pas très loin. Je suis ravie de la perspective de cette nouvelle rencontre. Il faut attendre 2 semaines. Pour une fois je lui en dit un peu plus sur moi, et je lui propose de venir dans ma garçonnière. Il dispose de 2h et je suis officiellement en télétravail, il me précise que c’est juste pour faire connaissance « On se fera quelque chose de plus sérieux next time, enfin si next Time il y a »
    Je suis charmée dès que je le vois. Nous sommes dans mon quartier, mais c’est très tranquille, je lui propose d’aller s’asseoir dans l’herbe d’un parc à proximité. Nos échanges ne font que me donner envie de plus le connaître. J’aime aussi la vision qu’il me donne sur mes projets, il a la chance de pouvoir vivre de sa passion. Ses conseils sont enrichissants.
    Nous allons ensuite dans ma garçonnière, je lui montre l’étagère avec mes nouvelles chaussures. Nous échangeons un baiser tout en continuant nos discussions. Il me redit qu’il n’est pas à l’aise dans cette petite chambre avec toilettes sur le palier pour aller plus loin. Qu’importe, la rencontre est belle et nous passons tout de même quelques minutes à nous enlacer et nous embrasser.
    Il me dit que c’est pour lui une belle rencontre, je lui dis que j’aimerai bien le revoir, si possible pas dans 6 mois. « C’est une pique? », non plutôt l’expression d’une envie.
    Je lui envoie un petit mot pour lui dire que j’ai peut-être un peu trop parlé, que j’aurai plaisir à l’écouter davantage une prochaine fois. Je navigue entre plaisir de cette belle rencontre et frustration de devoir patienter pour le revoir. Ce n’est pas tous les jours que l’on a un petit coup de cœur. Jusqu’au soir aucune réponse à mon message, c’est un homme très occupé.
    Puis le lendemain, le couperet tombe: « Aussi jolie et solaire que tu es, je n’ai pas le petit truc qui me fait me dire que l’on peut continuer. Je m’excuse du fond du cœur. Je sais que tu le prendras bien car tu as les mêmes valeurs que moi 😊 »
    Je ne peux pas lui en vouloir de me dire ce qu’il ressent. La vérité, c’est le plus important. Je suis déçue, mais je me dis que c’est peut être un mal pour un bien, que j’aurai pu m’attacher à lui et que ça aurait pu être compliqué, frustrant. Et puis il m’a écrit de jolies choses et répondu avec classe.
    Et vient alors le lot de questions sur soi en pareille circonstance: Est-ce que j’en ai trop dit? je n’aurai peut-être pas dû me dévoiler autant, l’inviter dans ma garçonnière. Est-ce que c’est physiquement que je ne lui plait pas? Pourquoi m’a-t-il embrassée? Aurais-je dû davantage être dans un rapport de séduction? Est-ce que ça aurait changé quelque chose?
    Dans la vie, il y a des choses que l’on ne maitrise pas, le fait d’avoir un coup de cœur, et le fait qu’il ne soit pas réciproque, ça fait partie du jeu, des risques du libertinage. En toute circonstance, je pense que c’est important de rester soi, d’être authentique, ça plait ou ça plait pas. C’est aussi ce qui fait apprécier davantage encore, ces moments finalement rares où la magie opère… et je vous rassure, j’ai aussi des choses à vous écrire sur cela… ;)

  • Actualité,  Sexualité

    UrbSex

    Depuis notre rendez vous à l’hôtel, où il m’a baisée devant mon mari, il m’envoi régulièrement des « Tu viens chez moi? » des « J’ai envie que tu deviennes accroc à ma queue » ou encore « Quand est-ce qu’on se revoit? ». J’avoue, je suis pas motivée pour prendre la voiture et aller chez lui, il est « trop loin »…

    Par contre, il travaille à proximité du centre commercial où je vais régulièrement. 15 minutes en voiture, c’est dans mon périmètre « zone de confort ». Un jour de télétravail, je lui demande s’il est libre pour sa pause déjeuner. Je me gare vers 12h30 devant son entreprise. J’ai mis une robe, des bas, et j’ai ma culotte dans ma poche. L’idée, trouver un endroit pour qu’il me prenne en levrette.

    Lorsqu’il me retrouve, il me demande: « Alors on va où? » Je regarde autour et je vois un immeuble à l’abandon, juste en face. Fenêtres cassées, graffitis, le lieu est clairement un parfait endroit pour des photos Urbex, et pour trouver un coin sexe?
    Il hésite une seconde, puis avance en direction du bâtiment, je le suis d’abord de quelques pas. Nous nous retrouvons dans ce qui fut un entrepôt d’une grande chaine de magasin. Le vent souffle sur les vitres cassées. Le spectacle est particulier. Difficile de savoir si c’était un magasin ou un entrepôt de livraison. On retrouve encore les panneaux d’affichage de l’enseigne. Au milieu de ce monde à l’abandon, notre objectif est de trouver un endroit tranquille. Quelques mètres sur la gauche suffisent pour trouver les sanitaires.

    Le lieu est plus sombre, on s’y sent un peu plus protégés. On a le sentiment d’avoir le temps de se rhabiller si jamais nous étions dérangés. De toute façon, il n’a que ma jupe à soulever et son pantalon à baisser pour me baiser. Me voilà en appui sur des toilettes poussiéreuses pour accueillir ses coups de reins. Car oui, entre nous, c’est de la baise à l’état brut. Des sensations, des frissons. Je sens qu’il y prend du plaisir. Il ne cherche pas à jouir au plus vite, mais bien à profiter de ma chatte trempée offerte. J’aime cette idée qu’il m’utilise pour son plaisir. Etre à sa disposition. Il me pilonne par moment, et reprends sa respiration parfois. Peu importe le décor autour de nous, je me concentre sur ses coups de queue. Le côté un peu insolite rend peut être un peu les choses plus excitantes. Je ne sais pas exactement pendant combien de temps il m’a baisée ainsi, au moins 20, peut être 30 minutes, ce qui est tout de même assez long je trouve dans ces circonstances. Du plaisir à l’état brut, jusqu’à la jouissance.

    Je le conduis ensuite en voiture sur le lieu de sa pause déjeuner, c’est pendant ces quelques minutes en voiture que nous discutons. Etrangement, je cherche pas à trop en savoir sur lui ou à en dire sur moi. Il me plait de me dire que nous profitons simplement l’un de l’autre. Et j’aime l’idée, que désormais à chaque fois qu’il verra ce bâtiment à l’abandon en face de son boulot, il pourra repenser à cet instant de baise.

  • Actualité,  Sexualité,  Sur le vif

    Une pierre trois coups

    Voilà des semaines que le défi était lancé: « Une photo sexy, manteau long mais pas de vêtement! » Les sorties étant rares, pas si simple à relever ! La première étape: prévoir du shopping pour acquérir le dit manteau !

    Dimanche soir, l’audio de mon « voisin » me donne chaud, nous n’avons pas encore réussi à nous revoir, on voulait tenter de se croiser furtivement dans un parking, mais l’heure tardive et le couvre feu nous ferons finalement rester sages.

    Lundi 11h12 « Tu veux que je passe chez toi furtivement ce midi te sucer comme lot de consolation ? »

    12h38: « Ooooh oui je dirais pas non, mais j’ai beaucoup de boulot donc ça devra être rapide ! »

    Plus d’une heure étant passé entre les deux messages, je ne pensais plus que la réponse serait positive !

    Je prends quand même le temps d’une douche et de m’habiller… mais pas trop !

    J’informe mon chéri que je pars une petite heure, il me voit mettre mon manteau directement sur mes sous vêtements !

    5 minutes plus tard je suis garée devant chez lui, des personnes sont en train de sortir de l’immeuble, ce qui me permet de rentrer sans sonner. Mon téléphone pro sonne, j’hésite, je réponds quand même en sortant de l’ascenseur: « Je suis désolée, je n’ai pas de stylo (et pas de robe ;) vous pouvez me rappeler vers 14h? »

    13h06 Il m’ouvre, j’enlève mon manteau, l’effet est immédiat. Je suis venue pour sa queue, je m’en délecte aussitôt ! J’aime le sentir vibrer sous ma langue ! Avec le bout de son gland il s’amuse à titiller mon téton, avant de s’engouffrer entre mes seins ! S’en suit une bonne baise efficace et une belle giclée de sperme !

    On discute sous la douche, il reste 13 mn avant sa réunion. Il aura la classe de me préparer un thé avant que je m’éclipse !

    On prendra plus de temps la prochaine fois et l’ascenseur et son hall d’entrée sont finalement l’idéal pour réaliser le défi !

    Bonne baise, défi relevé et mari comblé d’avoir pu être témoin de ma sexcapade avec un cliché souvenir !

  • Actualité,  Sexualité

    As-tu fait ton frottis ?

    J’aurais peut-être dû écrire cet article il y a 10 ans quand c’est arrivé la première fois, mais j’avoue ne pas m’en être sentie capable, ne pas avoir su comment en parler.

    2011 ma gyneco m’appelle suite aux résultats de mon frottis: « Vous êtes HPV positive, une recherche de papillomavirus a été faite, j’aimerais vous voir pour une colposcopie!

    Oui, bien sur ! « 

    Je pensais que c’était une simple visite de routine, je ne savais pas vraiment ce qui m’attendais. J’avais même prévu d’aller boire un verre sur Montparnasse après avec l’optique d’une potentielle issue coquine.

    Je m’allonge sur le bord de la table, mets les jambes dans les étriers, une colposcopie consiste à observer le col de l’utérus pour détecter la zone où le papillomavirus s’est installé. « C’est très subtile, me dit elle ! »

    Elle poursuit  » Je vais pincer pour faire un prélèvement, ça risque de saigner un peu ! »

    Ce n’est effectivement pas très agréable, mais ça reste surmontable, ça ne dure qu’une seconde. Elle insère le prélèvement dans une enveloppe. Une fois rhabillée elle me tend une serviette hygiénique pour les saignements et m’invite à envoyer l’enveloppe rapidement accompagnée d’un chèque. Je serai remboursée ensuite.

    Puis elle me tend un dépliant sur le papillomavirus et m’explique:

    Il y a 3 phases:

    Stade 1 : l’infection est dite de bas grade, de stade bénin, il n’y a pas de traitement et à 80% les défenses immunitaires jouent leur rôle et l’infection part toute seule.

    Stade 2: l’infection est dite de haut grade, c’est potentiellement dangereux, à ce stade une intervention sur le col est préconisée, elle se fait sous anesthésie générale je crois. On enlève la zone infectée.

    Stade 3: C’est le cancer du col de l’utérus qui se développe en 10/15 ans si rien n’est fait aux étapes précédentes.

    Ces informations m’ont fait froid dans le dos. J’ai annulé mon rendez-vous, et les suivants… Il m’a fallu du temps pour digérer la nouvelle et envisager à nouveau les coquineries.

    Les résultats ont été rassurants: stade bénin. Au frottis suivant c’était parti. Sur les dix années qui se sont écoulées, j’ai été positive 2 autres fois. Colposcopie à chaque fois et à chaque fois le même résultat: bénin et ça part tout seul.

    Je suis allée consulter un spécialiste sur Paris la dernière fois, ma gyneco se demandait si une intervention sur le col n’était pas préférable. Il m’a répondu : vous êtes toujours resté au stade bénin, donc rien de grave, vos défenses immunitaires fonctionnent. Vous êtes porteuse du virus, c’est un fait, mais heureusement toujours au stade bénin, il faut juste surveiller avec un frottis annuel et s’assurer que ça n’évolue pas en stade 2!

    J’imagine qu’en étant sexuellement plus active que la moyenne je me suis peut être un peu plus exposée à ce virus, mais ce n’est même pas certain puisque ce virus peut aussi simplement s’attraper en s’asseyant sur la lunette des toilettes. Le préservatif ne permet pas d’éviter la transmission.

    Il existe aujourd’hui un vaccin pour les jeunes filles, à faire avant les premiers rapports sexuels, il ne protège pas contre tous les papillomavirus, mais contre les plus dangereux.

    J’ai simplement appris à vivre avec l’idée que ça fait parti du « jeu ». Lorsqu’un fumeur fume une cigarette, il sait qu’il prend le risque d’avoir un cancer des poumons ! Je ne bois pas, je ne fume pas, mais j’accepte l’idée que je prends quelques risques à aimer faire des pipes et autres folies!

    L’important, c’est la surveillance, et le frottis une fois par an obligatoire ! Messieurs assurez vous que vos partenaires soient bien informées sur le sujet ! Mesdames, à quand date votre dernier frottis ?

    Promis mon prochain article sera plus réjouissant mais ça me semblait important d’aussi en parler !

    Infographie Le Parisien https://www.leparisien.fr/amp/societe/sante/papillomavirus-les-gynecos-recommandent-aussi-la-vaccination-pour-les-garcons-15-11-2019-8194536.php

  • Actualité

    Meilleurs vœux

    Quelques filtres sur un site de rencontre.
    Des messages pour donner envie et trouver le bon moment.
    Une tenue sexy sous un pantalon pull.
    Quelques minutes de vélo
    Le code du wifi pour connecter mon ordinateur pro
    Une tasse de thé pour faire connaissance
    Des petites caresses pour accompagner les mots
    Un appel à gérer en interlude, timing parfait avant de passer dans la chambre.

    Un baiser avant une longue mise en bouche.
    Son corps est une pure merveille qui me fait envie.
    Sa queue un délice dont je ne me lasse pas.
    Impossible de la lâcher, je la veux encore et encore.
    Le sentir profiter, vibrer, l’entendre gémir.
    Il ne me laisse pas en reste non plus, me réclamant un 69.
    Prendre le temps, faire durer le plaisir, profiter, explorer, titiller…
    « Tu me suces comme jamais, je suis trop excité, je risque de pas tenir longtemps… »
    Il tient encore, pour mon plus grand plaisir.
    Le coit, pas si court, est accompagné de mots des plus excitants, mes jambes en l’air, pour bien le sentir profond.
    Puis il me réclame en levrette, pour me défoncer sans ménagement.
    « Je vais jouir, mais ce sera pour mieux revenir! »

    Retour à la réalité, quelques mails sont arrivés, rien d’important. On continue de faire connaissance nus dans la cuisine, moi installée sur le bar devant mon ordinateur, lui à la fenêtre en train de fumer une cigarette.
    Il est déjà 17h, le temps est passé vite.
    « J’ai encore envie que tu me suces… »
    Je ne me fais pas priée, j’aime sa queue. Accroupie, je me caresse le clito.
    « Viens, je veux te baiser devant le miroir! »
    On prends la direction de la salle de bain et le téléphone cette fois, envie de quelques souvenirs…
    J’adore cette simplicité, ce naturel, cette envie d’encore.
    « Ecarte les jambes, plie les genoux… » j’aime qu’il me donne les instructions qui lui donnent le plus de plaisir. Lui il pourra user et abuser de moi autant qu’il veut, c’est sur!
    « Assieds toi sur la baignoire, je veux gicler sur toi!
    Sur mes lunettes?
    -Non sur tes seins ce sera très bien, les lunettes, une prochaine fois. »

    Prendre une douche et se sentir tout simplement bien!
    Il me raccompagne jusqu’à mon vélo.
    Lui, je vais le kiffer, pour sur!

    2020 se termine avec l’envie de plein de jouissances pour 2021…

    Belle année à tous, qu’elles vous apportent autant que possible de belles réjouissances!


  • Accès restreint,  Actualité,  Escorte,  Sexualité,  Sur le vif

    Être ta pute

    Je donnerai beaucoup pour vous croiser, vous rencontrer !
      -Une rencontre tarifée ?
    – Comment ça?
    – Tu dis que tu donnerais beaucoup. Ça me ramène à mon fantasme de l’escort girl
    – Si cela peut vous permettre de réaliser ce fantasme pourquoi pas, ouvert à tout type de jeu tant que cela est dans le respect
    – Combien je vaux alors ?
    – A vous de me donner votre tarif
    – Ce n’est pas la question que je te pose
    – Généralement ce sont les escorts qui donnent leurs tarifs
    -Oui mais moi mon trip c’est de savoir combien tu es prêt à payer?
    – Je propose 300 pour une heure

    Il y a des fantasmes qui peuvent être puissants par l’adrénaline qu’ils procurent, celui de l’escort gril en est un.
    Je me suis posé beaucoup de questions sur le sujet, il y a plusieurs années déjà, et mes conclusions sont toujours les mêmes: ce qui m’intéresse ce n’est pas l’argent pour l’argent, mais ce que celui ci provoque dans mon esprit, l’idée que si tu me paies, tu as envie d’en avoir pour ton argent, que tu vas bien me baiser comme une chienne. L’idée que tu me souhaiteras très salope, que pour te satisfaire, je serai peut être prête à dépasser mes limites.

    Etre libertine, ça n’a pas de prix, mais ça a assurément un coût, et entre la jolie lingerie, les sorties en sauna ou en club ou les chambres d’hôtel, cela peut faire un beau budget! Alors pourquoi ne pas accepter cette offre, non pas par nécessité, mais par plaisir et pour tous les plaisirs que je pourrais ainsi m’offrir. Un équilibre en quelque sorte, et le sentiment que ce que je peux t’apporter à une réelle valeur, bien plus que financière. Celle d’une bulle de plaisir, intense ou sensuelle, selon l’envie. Une décadence physique et intellectuelle, et mettre tout en œuvre, pour que tu sois comblé, que la réalité soit à la hauteur de ton fantasme… voilà ce qui me plait et m’excite!

  • Actualité

    Baise et intellect’

    « Comment vas tu lui raconter? » me demande-t- il alors que j’ai la tête pas loin des cuisses encore ouvertes de sa femme et qu’il m’assaille de ses coups de reins vigoureux. C’est vrai que j’aime raconter mes aventures à mon homme, parfois j’ai des flashs, des idées qui fusent pendant la baise, mais là, il me prend un peu au dépourvu. Incapable de savoir exactement pendant, ce que je retiendrai après, de ce moment. J’aime poser mes mots, les choisir avec soin, et là, ce que je vois, c’est surtout un homme d’une autre culture, centré sur son plaisir. Un homme qui se félicite que sa femme soit une « première main ». « Tout ce qu’elle a appris c’est grâce à moi! » a-t-il lancé, fier. Mais lui, qui lui a appris à donner du plaisir à une femme autrement qu’avec sa queue? Voilà deux femmes dans son lit et il n’a eu envie que de se faire sucer et de nous prendre l’une après l’autre.
    Me voilà face à un homme qui préfère me demander si je suis femme fontaine plutôt que d’essayer de trouver la réponse par lui même. Peut être qu’il ignore que toutes les femmes le sont, et qu’il suffit de savoir comment faire.

    Cette rencontre avec ce couple est à l’image de ce que je pressentais, pas un coup de cœur, mais un bon moment. Un bel accueil, dans une grande maison, un endroit cosy, du champagne et des mots. Des mots qui dévoilent en douceur qui je suis, qui nous sommes en tant que couple, qui racontent quelques unes de mes (més)aventures. Des mots déconcertants parfois, lorsqu’elle me dit qu’ils n’ont pas envie d’être un couple parmi tant d’autres, que nous ne nous ressemblons pas, que nous ne recherchons pas la même chose. Savent-ils seulement ce que je cherche? Savent-ils que justement ce qui est intéressant c’est la différence? L’ouverture d’esprit? Ils sont impressionnés par mon fonctionnement, parfois spontané, par cette vie libertine qui peut prendre beaucoup de place. Silence, peut être que les choses n’iront pas plus loin. Des mots pour dire qu’il est intimidé par le côté intellectuel que je dégage, qu’il a baisé de belles femmes mais qu’il ne serait pas capable d’en parler plus de 5 minutes. Et puis des mots explicites pour obtenir une réponse: « Mais alors que décides-tu? » lui lance-elle.
    -Je suis intimidé certes, mais j’ai tout de même bien envie d’aller jouer dans la pièce d’à côté. »
    C’est elle qui m’invite à les suivre, si je le souhaite.

    Aurai-je pu dire non? Cela n’aurait pas été en adéquation avec ce que je suis. Parce que je ne cherche pas, je trouve, je prends ce que la vie me donne, j’accepte les choses et les personnes comme elles sont, pour ce qu’elles sont, retenant le meilleur, occultant le moins bien. J’aime ces rencontres pour ce qu’elles m’apportent, magiques ou imparfaites, sexuelles et/ou intellectuelles. Chaque rencontre, chaque personne me permet de me sentir vivre intensément dans mes bulles libertines.

    Et puis il aurait été dommage de se priver de ces belles images que j’ai en tête, de ces baisers, de ces caresses de cette douceur, de sa fougue, de son endurance, de nos rires. Nos bouches sur sa verge. Mes doigts puis ma langue sur son clito. Elle est belle quand elle joui. Et puis surtout, moi entre les deux, allongée sur le ventre sur le lit, lui au plus profond de moi et elle sous ma bouche, entendre leurs gémissements, leurs respirations, sentir les vibrations, être l’objet de leur plaisir, utilisée à leur guise, comme j’aime…

    Les rencontres, ne sont pas toutes des coups de cœur, de parfaits amant(e)s, ou des scenarios super excitants, mais je les aime toutes pour leur diversité, les vibrations et les belles images ou réflexions qu’elles peuvent m’apporter! C’est l’essence de mon libertinage!