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Ses mots
« Ta main dans la mienne, le bout de tes doigts sur ma nuque, ton souffle dans mon cou, tes milliers de petits baisers, nos lèvres effleurées…
La chaleur de ton corps serré contre le mien, ce frisson qui te parcourt, qui me parcourt, ma respiration qui m’échappe, cette bretelle obsédante, ma main qui remonte doucement ta robe…
Ce fragile équilibre entre tendresse et désir, qu’un simple baiser, ou une caresse un peu plus appuyée, pourrait faire basculer.
L’envie d’aller plus loin, d’avoir plus de temps, plus d’intimité aussi, pour enfin découvrir de mes yeux, de mes mains, de mes lèvres, ce corps qui hante mes nuits depuis maintenant si longtemps.
Besoin de temps pour parler. Ne pas laisser nos silences – si intenses soient ils – tout résumer. Rétablir ce lien des mots qui nous a d’abord rapprochés avant de faire une place au charnel, que mon corps réclame maintenant de toutes ses forces… »
- Accès restreint, Libertinage, Mes amants, mystère, noir et blanc, Point de vue, Récits sensuels, Sur le vif
Protégé : 24 heures
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Pour une fois dans l’autre sens…
La différence entre un amant et un complice se joue à presque rien. ça peut être quelque chose que l’on ressens instantanément, ou au contraire quelque chose qui s’installe avec le temps. Parfois les intentions sont là, on se dit que ce libertin a toutes les qualités requises pour prétendre à cette complicité tant recherchée, mais dans les faits, rien ne se passe de particulier. Il ne suffit pas de le vouloir, il y a tant de choses que l’on ne contrôle pas, mais il faut savoir accepter.
Accepter ce qui s’impose à nous, accepter l’évidence. Le feeling a toujours été mon guide. Un homme peut très bien me faire jouir, si en parallèle, dans la conversation il y a quelque chose qui ne me séduit pas, alors tôt ou tard, il y a quelque chose qui me lassera. Ces complices sont ces hommes qui se soucient de comment je vais, même si je ne leur parle pas que de ma vie sexuelle. Ce sont ceux qui m’écrivent même si je n’ai pas répondu à leur dernier message, ce sont ceux qui me plaisent avec des choses simples ou qui sont capables à chaque fois se réinventer pour me proposer de nouvelles expériences .
Les complices on les compte sur les doigts d’une main, dont la moindre caresse vous fait le plus d’effet, parce qu’avec un complice, on peut tout dire, tout tenter, tout oser, tout entendre, tout accepter. Ils deviennent bien plus que des amants, ils sont des confidents. On les aime et/ou on concrétise nos fantasmes avec nos complices.
Jusqu’à présent j’ai commencé par faire l’amour à ceux qui sont devenus mes complices. Aujourd’hui, je me retrouve dans une situation inédite où la complicité est là, avant même que les lèvres ne se touchent. Alors, comment se passera le rapprochement des corps, ce moment désormais tant attendu. Que se passera t-il lorsque la réalité viendra supplanter notre imagination? J’ai confiance, confiance en toi qui connait déjà jusqu’à mon nom, j’ai confiance en moi, parce que je sais qui je suis et comment je fonctionne. Parce qu’après tout ce chemin, nous ne pouvons être que dans la bonne direction, même si nous ignorons encore la destination. Je sais que nous sommes dans le bon état d’esprit, parce qu’oser se confier l’un à l’autre et prendre le temps qu’il faut, ne pourra pas nous décevoir mais au contraire accroitre, notre désir, notre envie, notre plaisir et nos émotions.
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Pause déjeuner et sextoys
Il y a quelques temps, je me suis amusée à répondre aux questions de ComLove. Celui-ci proposant aux internautes de pimenter leur vie de couple à travers des jeux, il me demande ce que je pense de son site. Le plus simple me semble d’en parler de vive voix, il s’avère qu’il est sur la région parisienne, une pause déjeuner est donc possible.
Nous nous retrouvons devant un restaurant thaïlandais, nous nous installons à une table près de la fenêtre, le lieu est petit, toutes les tables sont assez proches les unes des autres, la proximité avec la table d’à côté ne fait aucun doute, s’ils le souhaitent nos voisins peuvent tout entendre de notre conversation. Il y a suffisamment de fond sonore pour que je n’y prête pas plus d’attention, et puis même s’ils venaient à entendre quelque chose, ils ne savent rien sur moi, alors peu m’importe!
Nous parlons donc librement, de jeux coquins, de sites libertins, et des sextoys originaux en bois de @ideedudesir : « ça te dirais de tester? ». Bien sûr ça m’intéresse!
L’heure tourne, les deux femmes juste à côté quittent leur table, en franchissant la porte vitrée du restaurant, l’une d’elle me souris et m’interpelle: « Oh je n’avais pas vu que c’était toi! Ça va depuis le temps? » Une ancienne collègue. C’est fou comme le monde est petit, et comment je me surprend à garder mon calme et mon sourire alors qu’elle m’a certainement entendu parler de sextoys…Quant au sextoy en question, je vous en dit plus bientôt!
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Silence
Il y a des choses qui sont difficiles à écrire, mais tellement savoureuses à vivre.
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Il s’appelle Guillaume
Il est le premier garçon à m’avoir regardé dans les yeux et à m’avoir dit: « Je t’aime ». C’était en colonie de vacances dans le sud de la France il y a un peu plus de vingt ans. Une complicité dès les premiers instants, une évidence. Il a probablement beaucoup changé depuis ses douze ans, il est probablement marié avec enfants. Me plairait-il toujours?
Toujours est-il qu’il m’est arrivé de rêver que je le retrouve, ou de taper son nom dans Google ou Facebook, mais il y a beaucoup de Guillaume qui portent son nom. Il faut croire que j’ai la nostalgie de ce premier « amour » d’adolescence. Je n’ai pas osé l’embrasser et pendant plusieurs années ce fut mon plus grand regret. Mon plus grand acte manqué, mais celui qui a fait que plus tard, je n’ai pas hésité.
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Protégé : Qui sait?
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Bonus : à poil
Et dire que c’est en regardant une flamme que j’ai eu l’idée de mon précédent article, découvrez comment avec un petit jeu de mots en vidéo!
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À poil
Quand on est libertine, il arrive régulièrement de se mettre à nu, pas seulement en dévoilant sur un blog ses pensées les plus intimes, mais littéralement, en se déshabillant et en se retrouvant « à poil« . Dévoiler son corps, c’est montrer qui on est, sans artifice, sans tricherie. La nudité c’est se confronter à sa chair, à ce que l’on est intrinsèquement, avec ses fiertés ou ses complexes. Se montrer nu(e) c’est quelque part, raconter son histoire en laissant apparaître les marques du temps, les cicatrices ou autres éventuelles fantaisies.
C’est aussi accepter et assumer qui on est, afficher ses choix, ses préférences esthétiques pour un type d’épilation ou non. Et en terme de « poil« , à proprement parlé, paradoxalement, je trouve très désagréable l’indiscrétion de l’esthéticienne lorsque l’on entre dans un institut de beauté: « Et le maillot? Normal, échancré, sexy ou intégral? ». Je ne suis pas très pudique, mais la question est intime, et je n’ai pas spécialement envie que toutes les femmes présentes dans l’institut de beauté, certes probablement là pour la même chose, sachent quelle « coupe » j’ai choisi pour mon minou !
Alors après deux ans d’heures passées dans des cabines, de souffrance à chaque bandelette de cire arrachée, j’ai décidé de me réconcilier avec mon rasoir. Certes celui-ci ne rend pas la peau aussi soyeuse qu’une épilation à la cire et son usage doit être plus fréquent, mais c’est un gain de temps, d’argent et de la douleur épargnée. C’est aussi propice à plus de liberté, car je n’ai plus à me demander où en sera mon épilation à chaque fois que je veux fixer un rendez-vous coquin. Et pour les éventuelles entrevues de dernière minute, soit je m’enferme dans les toilettes avec mon copain rasoir au fond du sac; soit je préviens que ce n’est pas parfait, et qu’il faut faire avec ! Que je sache le poil n’est en rien un frein au plaisir !
Et en ce qui concerne mes choix en matière de poil, et de « coupe » pour mon intimité, je n’ai jamais été partisane de l’intégrale. Les deux seules fois où j’ai tenté l’expérience, j’ai eu l’impression d’être une petite fille, et qu’il me manquait quelque chose. J’entretiens, plus ou moins selon les rendez vous ou les envies. Ma préférence va pour laisser un petit rectangle plus ou moins taillé, plus large qu’un « ticket de métro ».
Quant à ceux qui exigent un style particulier, ils peuvent être les meilleurs amants du monde, s’ils me privent de ma liberté, c’est: No way! -
Avec lui
Qu’importe que ça dure 5, 10, 15 minutes, moins, ou plus, que ce soit avec ou sans préliminaires, dans le noir la plupart du temps, et à 95% dans un lit : j’adore tout simplement faire l’amour avec lui.
Ma sexualité avec mon mari n’est pas de celles que je raconte beaucoup ici, peut-être parce qu’on pourrait la juger des plus classique: missionnaire ou petites cuillères la plupart du temps, parfois le soir en semaine, plus souvent le week end, et un peu plus pendant les vacances.
Parfois, nous sommes fatigués quand nous nous couchons, et j’aime dans ce cas qu’il aille à l’essentiel. Il m’arrive de ne pas avoir envie qu’il me lèche, et souvent il insiste, il est doué pour me faire jouir rapidement ainsi. Nous laissons nos corps s’exprimer. Nous nous focalisons sur notre plaisir l’espace d’un instant. Nous baisons. J’aime toutes ces jouissances, même les plus rapides, parce que ce sont souvent les plus excitantes, accompagnées de mots crus. Avant et après n’est qu’amour et tendresse.
Mon homme ne fantasme pas sur Lilou et connaît presque tout de moi. Il sait qu’il peut profiter de moi comme il veut, quand il veut. Il n’est pas du genre à se jeter sur sa femme, ou à me faire l’amour trois fois. Ce que j’aime surtout c’est me lover dans le creux de son épaule au coucher ou au réveil. Ce simple câlin, suffit à mon bien être. Sexe ou pas sexe. Après tout, il n’est pas avec moi pour ça!