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De nouveaux observateurs
Article publié la première fois le 6 février 2015
Il y a quelques mois, je reçois le message d’un journaliste du Nouvel Obs intrigué par mon personnage sur Twitter qui me propose d’écrire un article sur mon histoire pour L’Obs du soir, une nouvelle rubrique sur le web réservée aux abonnés.
Si une telle proposition peut être flatteuse, l’Obs est tout de même un magazine grand public dans lequel je ne tiens pas particulièrement à voir apparaître mon jardin secret. L’idée que mon entourage tombe dessus et me confonde me fait frémir. J’hésite donc fortement. En même temps, il est peu probable que mes proches soient abonnés et c’est l’occasion unique d’essayer de faire tomber les préjugés et d’expliquer qu’une femme peut être maman, épouse et amante à la fois. Après m’être assurée que mon anonymat serait préservé, j’ai donc accepté.
Je conviens d’un rendez vous avec le journaliste, le temps d’une pause déjeuner. J’appréhende un peu, je me dis qu’il faut que j’en dise le moins possible. Mais une fois en face de lui, je réalise que je ne sais pas faire les choses à moitié, si un portrait doit être fait autant qu’il soit au plus juste de la vérité. Je lève donc mes réserves et parle sans filtre, je l’invite même plus tard à faire une séance photo avec mon bébé. Je remercie ceux qui ont apporté leur témoignage, et le journaliste pour son travail. Le titre est plus une jolie formulation qu’une réalité, je vous rassure! ;)
Je souhaite la bienvenue à ceux qui viennent ici suite à la lecture de ce portrait. Je crois que je vais trembler les jours qui viennent à chaque fois que quelqu’un me regardera. Que vous me (re)connaissiez ou pas, sachez que vous êtes libre de rester ou de partir, mais si vous décidez de découvrir un peu plus ce blog et ses petits frères, faites le avec respect et sans préjugé s’il vous plaît!
Dix ans en arrière, je n’aurai jamais cru que tout ceci arriverait. J’ai l’énorme chance d’être une femme épanouie et de vivre des choses extraordinaires, et tout ça ne serait jamais arrivé sans mon formidable mari!
A toi, le seul qui compte, je t’aime profondément et toujours plus. Tu es un mari parfait et aujourd’hui un merveilleux papa.
Pour voir le portrait c’est par là. Profitez de l’offre gratuite là
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Protégé : Un récit inachevé
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Dans mes petits carnets…
J’ai remis il y a peu la main sur mes petits carnets, je profite d’avoir un peu de temps pour les numériser, car on ne sait jamais, je trouverai ça dommage un jour de les perdre.
J’ai envie de partager avec vous certaines de ces petites bribes manuscrites dans une nouvelle rubrique: « Mes petits carnets ».
Le premier: la description écrite il y a quelques années au crayon à papier de « Mon amant idéal », sorte de version brute de ce qui fut ensuite un vrai post sur le sujet:
La dernière ligne est : capable de m’ (je voulais écrire accueillir, et finalement j’ai écrit:) doit pouvoir recevoir, et oui il faut bien un lieu pour coquiner!
Ces critères ont quelques peu évolués depuis… ;)
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J’ai testé pour vous : Le Désir Papillon d’Idée du Désir
Contrairement à d’autres qui le font très bien, ce blog n’a pas pour vocation de tester les sextoys, et pourtant lorsqu’en février dernier je déjeune avec le créateur de ComLove et qu’il me propose de me mettre en relation avec le créateur d’Idée du Désir, je me dis : Et pourquoi pas? Il me contacte par téléphone et me suggère de m’envoyer par la poste sa dernière création: Le Désir Papillon. Avant de lui transmettre mes coordonnées, je l’interroge: « Euh, est ce que sur le colis, il y a écrit « Idée du Désir », parce que si je ne suis pas là et que ce sont mes voisins qui le réceptionne comme ils le font parfois…?
– Ne t’inquiètes pas pour ça, à la base, j’ai une société d’ébénisterie, tu recevras donc un petit colis de ton ébéniste! » Original, mais discrétion assurée!Quelque temps plus tard, je reçois donc par la poste, un petit paquet contenant le précieux objet en bois. À première vue, j’aime beaucoup le packaging soigné, avec un petit mot de l’artiste, car oui, il s’agit d’une pièce unique numérotée, qui peut être personnalisée, et le sextoy a ce petit côté œuvre d’art que j’aime beaucoup. Il y a également un petit échantillon de lubrifiant pour accompagner les moments de plaisir. L’ébéniste a pensé à tout! Par contre, je n’avais pas pris le temps de regarder en détail la présentation du Papillon avant de le recevoir, et j’avoue, je suis impressionnée par sa forme. Le seul sextoy que j’ai en ma possession est long et fin, là je me retrouve face à une large boule dont je me demande comment elle va bien pouvoir rentrer!!!
Intriguée, j’ai rapidement envie de l’essayer. Je prends donc l’objet en main, la sensation du bois est douce et agréable. Appréhendant un peu la phase d’introduction, j’utilise le gel prévu à cet effet. Je prends le temps d’agir en douceur, la conception du sextoy permet une bonne prise en main de sorte que cette phase se fait finalement assez naturellement et plus facilement que ce que j’imaginais!
Une fois le papillon en place, je m’installe confortablement sur mon canapé et je me met en mode « recueil des sensations » comme au yoga! Je sens bien l’objet en moi, surtout lorsque je contracte le périnée, je ressens les bienfaits de ma rééducation récente. J’avoue l’excitation monte et le papillon joue très bien son rôle. Mon réflexe suivant est de vouloir accompagner les sensations ressenties par des caresses, et là, je constate que la sculpture en bois est bien étudiée, car cette poignée qui permet une bonne prise en main, vient aussi très naturellement se positionner en haut sur le clitoris et en bas au niveau de l’anus, stimulant de façon subtile ces zones. Je suis toutefois légèrement déconcertée car la présence de l’objet ne me permet pas de glisser mes doigts comme j’ai l’habitude de le faire sur mon intimité. Soit, je m’adapte et pose mon majeur sur la partie supérieure du papillon afin de le faire bouger en douceur. Tout ceci est bien excitant… mais c’est à ce moment là que bébé pleure, se réveille et que mon rôle de maman doit interrompre le test.
Plus d’une fois l’ébéniste a été curieux de savoir ce que je pensais de son œuvre et ce que je pourrais bien en écrire, mais il m’est difficile de donner mon avis éclairé avec juste cette première approche, il me faut plus de temps et de la solitude pour pouvoir pleinement apprécier et juger l’objet.
Ce n’est que quelques mois plus tard que je trouve enfin l’occasion d’un autre essai. Et oui, il n’y a pas mieux que le papillon pour pimenter un rendez-vous! Joueuse et dans le bon état d’esprit, je décide de porter le sextoy afin de me rendre à un rendez-vous avec une amie blogueuse à qui je sais que je vais raconter mes dernières petites aventures coquines. Cette fois c’est donc en me déplaçant dans les transports en commun, et sur une plus longue durée que je recueille les sensations. Et là, je dois dire, que ça n’a rien à voir avec la première fois, le fait d’être mobile, de marcher dans la rue donne au papillon toute l’étendue des sensations. En effet à l’intérieur de cette boule se cache une bille en acier qui donne la sensation de porter des boules de geisha. Lors du premier essai rapide je l’avais bien sentie, mais cette fois, c’est beaucoup plus flagrant, à chaque pas je sens les vibrations et j’entends légèrement le bruit de cette boule métallique! Heureusement, que je suis dans la rue avec beaucoup de bruits environnants et pas dans un bureau silencieux entourée de tous mes collègues autrement je crois que je deviendrai toute rouge! Je constate que porter le papillon plus d’une heure et en marchant n’est pas un problème, même si à un moment je mouille tellement que je sens le papillon légèrement glisser. J’arrive subtilement avec ma main à rapidement le remettre bien en place!
Ce second test est concluant, le papillon procure de bien meilleures sensations que mes boules de geisha. Je me suis d’ailleurs amusée à porter ces dernières à une soirée entre amis récemment, elles sont peut être plus discrètes au niveau du bruit, mais il est certain qu’en terme de sensations, désormais, je préfère le papillon!
Alors si vous avez envie de faire un cadeau original et personnalisé n’hésitez pas!
Merci à Idée du Désir pour ce test et sa patience!
PS: Oui, je prends du temps pour écrire, mais je le fait librement et consciencieusement, et rien de mieux que de porter de nouveau le papillon pendant la rédaction de cet article pour être certaine de bien retranscrire mes impressions ;)
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Inéluctable
Je crois que l’on n’y peut rien, une relation est un cycle. Le début est souvent intense, on frétille au moindre message, sms, appel, rendez-vous. On est impatient de voir l’autre, de se revoir. On prend plaisir à faire plus ample connaissance, à se rendre compte à quel point on peut être en phase. On a conscience de la chance qu’on a de pouvoir vivre cela.
C’est compliqué aussi, il faut gérer la frustration, la distance, la jalousie. Rien n’est jamais parfait, il y a toujours des choses qu’on aimerait avoir et qu’on n’a pas, il faut faire avec, accepter que l’autre n’est pas parfait, qu’on n’est pas « seuls au monde », il y a d’autres personnes, éléments, obligations professionnelles ou personnelles dont il faut tenir compte qui influencent notre relation, qui en fixent parfois les limites. Le temps et les événements nous font grandir, mûrir, vaciller ou résister. Mais c’est inévitable l’intensité s’essouffle, parce que de toute façon c’est difficile de pouvoir vibrer en permanence dans la durée, parce qu’il faut savoir simplement accepter qu’avec le temps on a besoin de souffler, apprécier le calme, le bien-être, ces choses simples et agréables qui nous donnent envie de dire:
« J’en veux encore! » -
Ces quelques mots dans ma boîte mail
Ma chère Lilou,
Je n’ai jamais cesser, ni de te lire, ni de te suivre au travers de ton site. Avec une joie, voire une fierté toute particulière, moi qui ai eu deux fois l’occasion de te faire l’amour…
Je ne sais pas quel souvenir tu gardes de ces expériences, mais pour moi ce sont de beaux moments, et ils font clairement partie des pièces maîtresses de ma bibliothèque à souvenir érotique.
Je te disais donc que je te lis, et plus je vieillis, au même rythme que toi, plus je te trouve belle, élégante, et diablement bandante…
Ces quelques lignes ne sont pas vraiment une invitation à me revoir, ma vie est ailleurs et mon libertinage se résume à la lecture de certains blogs. Non, je voulais juste te dire que tu es une belle personne, que chacune de tes photos est plus belle que la précédente, que chacun de tes récits me procure un vif et sincère désir.
Merci, ma douce libertine, merci pour tout…
P.
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Nous libertines
Je la retrouve après le travail près de mon bureau, ça fait longtemps qu’on ne s’est pas vues et nous avons beaucoup de choses à nous raconter. Sa dernière rencontre n’est autre que l’homme dont je lui avais parlé quelques mois plus tôt, avec qui j’ai passé 2 nuits. Elle me révèle qu’en quelques semaines elle l’a déjà vu beaucoup plus que ça. Nous nous étions pourtant jurées d’éviter de fréquenter le même homme, mais nous en rions, qu’importe, la relation que nous avons chacune avec lui est essentiellement basée sur le plaisir et rien d’autre.
Au moment de choisir une table, les restaurants sont pris d’assaut, nous envisageons de patienter pour l’un d’entre eux, mais l’envie de retrouver nos hommes pas trop tard nous incite à prendre de la vente à emporter.
Nous nous installons sur les marches mangeant nos sandwichs en contemplant le coucher de soleil. Elle me parle des temps forts de sa nouvelle relation, de ses envies coquines, évoque un éventuel trio avec une autre femme. La question me brûle les lèvres, surtout depuis que nous avons timidement échangé quelques baisers et douces caresses: « Pourrais tu l’envisager avec moi? ». La réponse est évidente. Son téléphone vibre, c’est l’homme dont nous parlons depuis le début de la soirée. Elle l’informe que nous sommes ensemble, aussitôt il appelle: « J’ai tout ce qu’il faut dans le frigo, si vous voulez dans 20 minutes on peut être tous ensemble chez moi autour d’un cocktail? »Nous avons toutes les deux pris l’habitude d’être spontanées et de répondre à des sollicitations d’un amant à la dernière minute pour suivre nos envies. C’est toutefois intrigant, perturbant, excitant et inédit de devoir prendre une décision ENSEMBLE!
Les questions logistiques se chamboulent dans nos têtes, nous avions l’intention de rentrer tôt, vu l’heure et le lieu, outre l’intimité induite, y aller implique de rester dormir. Elle est en deux roues, moi en transport. Je n’ai pas de tenue de rechange pour le lendemain, je ne suis pas épilée et mes règles se terminent tout juste: clairement les conditions ne sont pas favorables. Peut être faudrait il planifier ça pour une prochaine fois, mais quand? L’impression d’un « Ce soir ou jamais! »
Il nous faut prendre rapidement une décision, partagées entre appréhension et envie nous voilà incapables de trancher, le plus simple est de nous en remettre à l’avis de nos chéris. Nous appelons chacune notre moitié: « Ça ne te dérange pas si je ne rentre pas ce soir? » Nous obtenons facilement leur aval, chacune consciente de notre chance et de notre situation privilégiée.Pour une fois, nous n’aurons pas besoin de nous raconter notre soirée, désormais, plus rien ne nous empêche de poursuivre ensemble notre vie libertine.
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Protégé : Carpe Diem
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Pensées décousues
Ces notes qui raisonnent dans la tête. Ces mots qui tournent en rond.
Ces choses qu’on écrit mais qu’on ne publie pas, celles qu’on pense mais qu’on ne dit pas. Les brouillons laissés en suspens, tels des désirs, plaisirs interrompus.
Et si le plus beau était finalement là?
Un jour peut être, on réussira à en faire quelque chose. Exprimer vraiment ce qu’on veut. Trouver l’équilibre instable. Pas juste pour quelques heures, mais un peu plus. Ces rêves auxquels on a voulu croire, cette réalité à mi chemin. Vie imparfaite mais vie remplie de bribes libertines. Se dévoiler et se préserver sont ils compatibles?
Attendre peut être simplement que l’envie soit plus forte, comme irrésistible. Parce que c’est comme ça que c’est mieux. Plus savoureux. -
Plaisirs et Chambres d’hôtels
Au début de ma vie libertine je rendais visite à mes amants dans leurs appartements parisiens et l’idée d’un rendez vous dans une chambre d’hôtel me déplaisait, je trouvais ça trop impersonnel.
Puis ma rencontre avec un homme qui m’a subjuguée m’a complètement faite changer d’avis. J’ai aimé le suivre un après midi de janvier dans ce Mercure près de gare de l’Est, l’excitation était telle que j’ai senti ma mouille dégouliner à l’intérieur de mes cuisses en franchissant le seuil de la porte. Cette antre anonyme réservée la veille par cet homme sans garantie que les choses iraient plus loin entre nous était parfaite pour ce moment clandestin hors du temps.
J’ai ensuite admis que ces hébergements temporaires pouvaient résoudre les questions logistiques, offrir un lieu adéquat, le plus souvent choisi pour sa localisation idéale, afin d’assouvir ses envies. Dès lors, il est nécessaire d’avoir les moyens de ses ambitions. « Être libertine ça n’a pas de prix, mais ça a un coût! » m’a soufflé à juste titre lors d’un déjeuner mon ami P.
La neutralité d’une chambre d’hôtel s’est aussi souvent révéler être idéal pour une séance photo sensuelle ou plus coquine.Aujourd’hui je trouve que louer une chambre, même pour quelques heures c’est simplement indispensable pour bien profiter comme il se doit d’un amant qui m’a déjà faite vibrer dans une cage d’escalier, des toilettes publiques ou un parking.
Hormis les fois où j’ai pu être invitée à partager la chambre d’un amant venu sur Paris lors d’un deplacement professionnel, je suis devenue une habituée des réservations, anticipées ou à la dernière minute, regardant scrupuleusement les conditions d’annulation en cas de déprogrammation au dernier moment. J’ai même osé préciser vouloir la chambre pour seulement deux heures pour en négocier le prix.
Choisir un hôtel et gérer la logistique pour pouvoir profiter d’un amant c’est presque devenu comme enfiler un bas avant un rendez-vous : un préparatif prometteur d’un moment de plaisir. Adapter le choix de la chambre aux envies, apprécier être accueillis avec un service de qualité, sèche cheveux et petits savons ou privilégier un petit budget en raison du peu de temps qu’on peut y passer.
Et une fois dans la chambre, qu’il est agréable de ne pas avoir à se soucier si nos cris de plaisir dérangent les voisins. On profite, on s’abandonne à l’indécence, on rentabilise en vivant des instants privilégiés.
Il m’est difficile de compter le nombre d’hôtels de Paris et banlieue que j’ai pu tester, je pourrais presque écrire un guide, en précisant les réceptionnistes les plus sympa en cas d’erreur de réservation ou les plus aimables. Par contre pour ce qu’il est de donner mon avis sur le petit déjeuner c’est plus compliqué! ;)
Addendum: Ma prochaine réservation je l’ai faite pour dans quelques jours, ce sera pour passer la nuit avec un homme extraordinaire: mon mari. Elle permettra à toute sa famille d’être tous ensemble le temps d’une soirée. Avant même d’ouvrir la trousse contenant nos petits jouets coquins, je suis ravie de voir la joie de mes beaux parents à l’idée d’avoir leurs enfants et petits enfants réunis.
Les chambres d’hôtels offrent parfois des plaisirs insoupçonnés…