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Avec le cœur ?
Comment créer une histoire quand il n’y a pas les mots qu’il faut pour l’écrire ?
Oui j’ai ressenti des choses pour toi, mais est-ce suffisant pour pouvoir créer quelque chose qui n’existe pas ? De l’amour en pointillé. Doit-on consacrer du temps à un « nous » lorsqu’il n’y a que des bribes de temps en temps ?
Comment donner de l’espace à une relation quand on ne sait pas dans combien de temps sera le prochain message, le prochain moment…
Je me suis posée beaucoup de questions, pourquoi j’ai ressenti cela? Était-ce le miroir de ce que tu degageais en me regardant? Ou est-ce que ton regard était si intense en réponse à ce que moi je suis capable de donner ?
À quoi ça sert d’avoir un coup de cœur si on ne peut pas vivre de relation ?
Tu as raison, j’attends peut être beaucoup, c’est plus qu’un amant que j’aimerai, mais c’est parce que je crois que j’ai beaucoup à donner. Mais peut-être pas assez pour toi, car je suis mariée, et je ne peux pas tout te donner.
Alors je donne à plusieurs hommes, parce que mon amant idéal n’existe pas, ou qu’il est déjà dans mon lit mais que j’en veux encore plus.
Parce que ces hommes peuvent m’offrir de leur temps et de leur envie. Ils sont venus à moi pour créer ces espaces de plaisir.
J’aime les choses simples bien plus que les compliquées.
J’aime la vibration des corps peut être plus que les frissons des émotions.
Et je compose avec cela… une vie où je suis épanouie. -
4 hommes sinon rien ?
Alors que j’héberge Vincent dans ma garçonnnière depuis quelques jours et que nous avons passé mon mercredi de télétravail entre photos sexy et expériences sensoriels, il me demande : « Est-ce que je peux rester un jour de plus ? Ne t’inquiète pas je serai parti pour 8h… Je sais que tu as ta journée de co-working de prévu demain… »
J’accepte, de toute façon, je viens de me faire voler mon vélo et je me retrouve dans l’incapacité d’aller récupérer les clés et dans l’obligation de passer au commissariat. Il m’enverra les photos de sa super soirée parisienne tandis que je passerai une mauvaise nuit, rongée par la culpabilité d’avoir baissé ma vigilance quant à mon vélo (depuis une semaine je laissais la batterie dessus alors que je prenais soin de l’emporter avec moi jusque là).
Le réveil est difficile, je préviens Vincent que je n’arriverai pas avant 9h, ce qui l’arrange également, car il s’est couché à 3h du matin.
Aurélien, mon « collègue de co-working » est en route, il m’envoie un message pour me préciser qu’il arrivera vers 9h30.
J’ai un peu de mal et c’est finalement à 9h15 que je prend la direction de la garçonnnière, je préviens Vincent que je suis là dans 5 mn, tandis qu’Aurélien m’informe qu’il est déjà arrivé et sonne déjà à l’interphone. Les deux hommes vont se croiser. Heureusement que chaque homme me connaît et sait que je suis loin d’avoir un seul homme.
Je retrouve Aurélien devant ma porte après lui avoir ouvert à l’interphone depuis mon téléphone… Je toque à la porte, Vincent m’ouvre et est un peu surpris que je ne sois pas seule, je comprends qu’il n’a pas eu le temps de lire mon dernier message où je l’avertissais de l’arrivée d’Aurélien.
Je fais les présentations en souriant. Je ne serai jamais dérangée à l’idée d’avoir 2 hommes pour moi, mais Vincent est sur le départ et je sais qu’il n’est pas à l’aise avec l’imprévu. Aurélien de son côté a hâte de me retrouver, mais je dois aider Vincent à charger sa voiture.
Je porte quelques sacs de Vincent et nous descendons, seulement devant l’interphone pour quitter la résidence, je me rends compte que je n’ai pas les clés, ni mon téléphone qui m’aurait permis d’ouvrir le portail en sonnant à l’interphone. Nous nous retrouvons coincés à l’extérieur. Notre solution sera de crier en direction de mon balcon pour qu’Aurélien nous délivre de notre situation cocasse. Vincent dans la confusion avait également oublié ses clés de voiture. Il ne serait pas allé bien loin.
Je prends quelques minutes pour dire au revoir à Vincent, on ose se serrer dans les bras et un dernier baiser dans la rue, il n’y a personne dans mon quartier à cette heure là.
À mon retour dans ma garçonnnière Aurélien s’est installé, il commence à avoir ses petites habitudes et le code du wifi est déjà enregistré dans son ordinateur. Cela fait plus d’un mois que nous n’avons pas passé une journée ensemble, quel plaisir de le retrouver. Après ma mésaventure de la veille, la déception de ne pas avoir profité d’une soirée libertine alors que nous étions sans enfant, et la mauvaise nuit que je viens de passer, une journée de télétravail avec lui est un réconfort idéal d’autant qu’il adore me lecher et qu’il m’offre de somptueux cunnis jusqu’à l’orgasme. Nous nous abandonnons au plaisir, quand soudain je sursaute : « Mince, ma réunion ! »
Il est 11h17, ma réunion a commencé à 11h, j’ai raté le début et ma chef a essayé de me joindre à 11h01 et 11h03 justement parce que je n’étais pas connectée mais comme il y avait le casque branché, je n’ai pas entendu sonné. Le stress ! D’après les clichés que nous avons pris à 11h03 j’étais en plein cunni ! C’est ça le sens des priorités !
Je me confonds en excuses, explique que cette nouvelle réunion bi mensuelle dans mon agenda m’étais complètement sortie de la tête ! La prochaine fois, je mettrai une alarme !
Toujours est-il que pendant qu’Aurélien était entre mes cuisses et que je m’abandonnais à sa langue, j’ai laissé mes pensées s’évader et imaginer avoir 2 hommes pour moi… Est-ce la rencontre fortuite entre Vincent et Aurélien qui a provoqué cela, ou bien le fait que faute de ne pas avoir réussi à voir Esteban hier soir, il a prévu de passer me voir ce soir car il n’est pas disponible demain. J’ai aussi imaginé que mon mari pourrait apprécier nous rejoindre…
Une fois la réunion terminée j’en parle à Aurélien qui est partant pour doubler mon plaisir et que mon homme passe dans la garçonnnière. J’envoie une invitation à mon mari qui répond qu’il pourra venir vers 14h. Aurélien est ravi de voir mon grand sourire sur mon visage !
Nous prendrons le temps de baiser comme nous aimons et de répondre à quelques obligations professionnelles avant que mon chéri toque à la porte. Les hommes se serrent la main avant qu’Aurélien ne s’occupe de moi devant notre spectateur. Il m’offre un orgasme de plus avant de me prendre en levrette !
A quatre pattes devant mon homme je rêve de prendre sa queue en bouche. Il est installé dans un fauteuil, il ouvre son pantalon mais me dit : « Ce n’est pas très pratique. » Je me contenterai de le caresser, et de le regarder dans les yeux. Je vois son excitation, je sais qu’il aura plaisir à me baiser ce soir à la maison.
Il devra attendre, la fin de la journée avec Aurélien, et la soirée que j’ai prévu avec Esteban. Je sais que ça l’excite que je sois aussi salope et que j’assume mes envies, même si cela signifie cumuler plusieurs rendez-vous dans une journée, et qu’aujourd’hui 4 hommes sont venus dans ma garçonnnière, qui porte très bien son nom …
Demain, je serai sage, mais aujourd’hui je vais jouir encore et encore, parce qu’il n’y a pas mieux pour oublier les déconvenues… Esteban, aime me proposer des positions différentes et plus sportives que ce dont j’ai l’habitude. Il est aussi gourmand et généreux qu’Aurélien, ce sera chouette le jour où je pourrais les réunir, car je sais qu’ils seront tous les deux partants pour décupler mon plaisir…
Et mon homme sera toujours là pour écouter mes récits et jouir d’excitation, rien de tel avant de rejoindre paisiblement les bras de Morphée, lovés l’un contre l’autre…