-
Sans amertume
Nuit festive, coup de fatigue, décalage horaire. Qu’importe.
J’ai beaucoup apprécié la saveur de ce jus de citron pressé. -
Protégé : Fin de trêve!
-
Une femme amoureuse…
Je ne sais pas exactement pourquoi tu me fais cet effet là. Je t’admire tant. Le temps passe et je ne me lasse pas de cette belle alliance de désir et de plaisir avec toi. J’aime me blottir dans le creux de ton épaule, poser mon bras sur ton torse. Je ne résiste pas à l’invitation de tes bras. J’aime te regarder au petit matin lorsque tu dors encore et que tu n’appartiens qu’à moi. J’ai le défaut de toujours vouloir ouvrir la porte lorsque je sais que tu es dans la salle de bain, juste pour espérer contempler ton corps quelques instants. J’adore lorsque tu mets ta serviette autour de ta taille après ta douche faisant ressortir tes belles fesses arrondies, que tu te promènes comme ça pendant quelques minutes. Non, tu n’es pas mon meilleur ami, ou mon confident, tu es bien plus que ça, tu es mon meilleur amant tout simplement, celui que j’aime et que je désire tout le temps.
-
Protégé : L’envers du décor
-
Mise en lumière
Cela fait longtemps que tu admires mes photos et cherche à percevoir ce qui se cache derrière mes mots. Seulement Lilou n’est pas forcément celle que tu imagines. Tu la perçois sexy et féminine, coquine et joueuse et pourtant tu pourrais la croiser dans la rue sans même t’en apercevoir. Et si l’on se rencontrait, que se passerait-il? Me reconnaitrais-tu? Serais-tu déçu de découvrir mon vrai visage, de te rendre compte à quel point je peux être simple et banale. De l’ombre à la lumière il n’y a parfois qu’un pas, encore faut-il avoir le bon éclairage pour entrevoir et découvrir la beauté qui sommeille en chacune de ces femmes à l’apparence ordinaire.
-
Protégé : Coup de folie?
-
Saveur
Ces images reviennent encore et encore à mon esprit. Un moment de plaisir. Une complicité. Des émotions. Une chose est sûre il restera de cet instant bien plus que la saveur d’un véritable bonbon au citron de Menton.
-
Correspondance
Mardi matin. 9h13. Correspondance entre 2 métros. Aspirée par le flux de voyageurs, je monte les escaliers et m’engouffre dans les couloirs sans réfléchir. Le trajet est presque machinal. Vient le moment de descendre un autre escalier pour atteindre un nouveau quai. Mon attention est détournée par un sms sur mon portable lorsque j’entends des pas rapides derrière moi qui bientôt me rattrapent. Je me rends compte qu’il s’agit d’un homme lorsqu’il arrive à ma hauteur, ralentit puis me regarde fixement et me souris. C’est un beau brun aux yeux marrons, je réalise que j’ai les cheveux en pagaille, je lui souris en retour presque par automatisme, mais l’espace d’un instant mon coeur s’emballe. Je me demande pourquoi il me regarde ainsi et me souris. A-t-il démasqué Lilou?
Je n’aurai pas la réponse à ma question. Je me rends compte cependant que si un jour un homme me reconnaissait dans les instants les plus banals de ma vie quotidienne, j’aimerai que d’une façon ou d’une autre il ose m’aborder.